11.3.11

12 Jours et 2 pots de Nutel** plus loin...

Craaaaack...
J'ai cassé l'oeuf. J'ai le poil tout mouillé, je suis toute blanche et j'ai la peau lisse.
Pas de bol, il fait gris.
Il me reste une petite gêne mais j'arrive à mener à terme un bâillement sur deux. Le soir j'ai la carcasse endolorie et je suis un peu lente, il me faut plus d'effort pour le souffle, mais globalement je crois que je suis sortie d'affaire.
Les enfants ont passé plus de temps que prévu chez leurs grands-parents.
Il a fallu manger pendant tout ce temps. Mais l'appétit s'était fait la malle. L'effervescence des analgésiques m'a arraché le palais, tout était réuni pour que je ne mange pas.
Mais.
Un matin j'ai eu la révélation.
Je cherchais un truc doux, un truc sucré avec l'argument de se réveiller un peu, des sucres rapides, un truc à manger. Et voilà que Nutel** m'a sauvée. Avec de la brioche (j'avais trop mal avec la croûte du pain).
Un matin, j'ai donc, du bout des lèvres quand même, avalé deux tranches de brioches avec la pâte tartinée dessus.
Il me reste un demi-verre. Oui, l'homme n'a quand même pas acheté le pot familial. On ne sait jamais il pourrait en rester.
Les vacances se terminent. Demain les enfants. Qui ne reconnaîtront pas la maison car en plus, on a fait quelques travaux. Je ne peux pas dire que c'est fini, ah non, ça, je ne peux pas dire, c'est même un bordelum comme c'est pas permis. Genre chaos.
Tiens, j'ai commencé ce billet ce matin, là c'est le soir, le soleil éclaire en plein les tâches sur les baies vitrées, il y a deux échelles, un escalier avec la moitié de sa rampe, de la poussière de bois partout, un plan de travail à terre, avant qu'il soit remonté ailleurs, tout ça avant demain...
Comme on a cassé le bar dans lequel on rangeait tout un bazar, le dit bazar est dans le couloir et ailleurs...
Oui, ça va mieux, j'y crois, on va y arriver.
Je dis On parce que même si c'est l'homme qui fait tout, je suis l'assistante. Je passe le scalpel, je trouve, je visse même avec une vraie visseuse d'homme, pas un machin ridicule. Et puis quoi, c'est moi qui dit "et si On mettait ça là? et si On déplaçait ça?".
Vous êtes comment dans les travaux? bavard(e)(s) et toujours de bon conseil, ou silencieux(se)(s), genre je laisse faire et je dis après? Savez-vous vous éloigner quand il est encore temps, quand l'orage gronde? ou bien, mettez-vous l'huile sur le feu avec des petites phrases de soutien comme "moi, j'aurais pas fait ça" ou alors "je te l'avais dit"?

Je suis assez fière de dire quant à moi, que nous fonctionnons bien tout les deux. Quand un truc ne fonctionne pas, on se tourne à l'unisson vers le couillon de fabricant qui vend de la merda. Et on s'épaule, tout contents de savoir que face à l'adversité, on est deux.

Mais bon. On a pas fini.

Je voulais aussi vous remercier de votre attention, de votre gentillesse, et de vos mots doux qui m'ont vraiment fait du bien. Je me sentais soutenue et ça compte. Merci.

7 commentaires:

  1. Tu écris et tu as le sourire, avec du chocolat au coin : voilà un coin de paradis, un p'tit coin de paradis, c'est repartiiiii.....
    Pour le bricolage, je dis rien et on déteste tous les deux. Deux empotés. Et on rigole bien. Et on fait quasi rien. Des nuls, genre. Et rien que le bruit d'une perçeuse ça me fout le bourdon une allergie, presque. Ha ha ha
    IL faut TOUT le ménage, par contre, alors là chapeau. Je me tais.

    RépondreSupprimer
  2. Il "fait" le ménage voulais je dire. Of course.

    Pas il "faut" nan y faut PAS faire le ménage, y faut aller voir le soleil dehors et c'est tout

    Au fait, tu marches un peu dans la maison ou c'est toujours la canapé-party ?

    RépondreSupprimer
  3. Je te le dis et te le redis, ne crie pas victoire trop tôt, car tu devrais rester affaiblie encore un bon moment.

    RépondreSupprimer
  4. Bonne nouvelle ! surtout n'oublie pas de finir le pot, pour être sure d'être bien guérie bien entendu ! ^^

    RépondreSupprimer
  5. La ménagère souillon, les travaux, on est tombés dedans par nécessité. Depuis, on ne regrette rien :-)
    Il fait le ménach aussi, je sais bien que faut jamais.
    Marcus, tu as raison, parfois, je ressens que ce n'est pas loin, tout ça.
    Roréa, presque fini, presque presque...

    RépondreSupprimer
  6. Comment ça, vous avez cassé le bar ? Et tu cuisines où donc ? Et ma photo, devrais-je la refaire !
    Je râle, mais chuis contente que tu ailles mieux et puis que l'on est deux à se mettre en retard pour pouvoir se dépêcher...

    RépondreSupprimer
  7. Contente de lire que tu vas mieux. J'ai en mémoire la photo de Dana. Je suis perdue maintenant si il n'y a plus de bar...

    RépondreSupprimer

Un petit mot n'est jamais si petit.

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.