28.9.08

Pays de Fées...

Les fées sont nombreuses...

Elles peuvent vivre dans l'eau...

Et dormir dans un lit de plumes...

Ou s'envoler...

Et de rosée, briller...

fleurs
(clic)

Découvrez Maria Callas!

10.9.08

Chanson du soir

Pour la nuit, pour un sommeil endormi, Kumbaya...
Apprise en d'autres temps, dans une autre vie, cette chanson tous les soirs après l'histoire:

Kumbaya, my Lord Kumbaya,
Kumbaya, my Lord Kumbaya...
Kumbaya, my Lord Kumbaya, Kumbaya (refrain)

(pas un bruit les enfants, on ferme les yeux)

Someones crying Lord Kumbaya
Someones crying Lord Kumbaya
Someones crying Lord Kumbaya, Kumbaya
...

(chuuuut, on se tait)

Refrain

Someones laughing Lord Kumbaya,
Someones laughing Lord Kumbaya
Someones laughing Lord Kumbaya, Kumbaya...

Refrain

Someones sleeping Lord Kumbaya
Someones sleeping Lord Kumbaya
Someones sleeping Lord Kumbaya, Kumbaya

Refrain bouche fermée...

(quelqu'un ne dort pas?)

Découvrez Tom Kenyon!

9.9.08

Binette

Binette au nom si charmant, si doux, un air de printemps...

Binette, tu l'as vue ma binette?

Binette, avec un petit nom comme une copine ou une familiarité affectueuse, mais pourquoi donc, me demandé-je?

Binette, de biner, ou de bini, parce que deuxième après le labour.

On aurait pu t'appeler Bine...c'est plus sec. (et tellement plus concret)

Non, Binette, on s'attache, on peut faire croire, donner illusion...ooooh ma petite binette, tu es toute mignonne, hein?

Ainsi, à deux mains, je bine. Avec ma binette petite et une binette en souffrance. Deux heures de binage, valent mieux que deux de carrelage?

Binette, ah ah, tu cognes la terre sèche, plein de cailloux tu blesses, dans le bras tu résonnes.

Cogner comme un sourd, voilà ce qu'elle fait la binette au désherbage mal apprivoisé!

On ne me fera pas dire que binette est fragile, que binette est mignonne...binette est efficace, voilà.

Et c'est tout ce qu'on lui demande!

Et ma bobine?

Elle se dit que faire chambre d'hôtes, c'est pas ce qu'on croit!

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1.9.08

Sacs.

Sacs de vies.
Trois. Les mêmes parfois, les leurs, les trois vies.
Rentrée.
Trier. Ranger. Donner. Jeter. Ne pas garder.
Ne rien garder?
Dans celui là, je t'ai caressé le ventre pour apaiser l'appétit vorace de ce lait insatiable.
Dans celui là, tes yeux étaient myosotis, une couleur que j'ai apprise, inconnue auparavant.
Celui là t'a été offert par les élèves de ton père. Ta soeur l'a porté aussi.
C'est doux, encore.

C'est petit toujours. Alors que toi.

Toi tu es une petite fille aux yeux myosotis, bleu violets, au sourire charmeur et qui fait chavirer les coeurs. La première, celle qui subit l'apprentissage de la mère. Ma fille.

Toi, tu es le grand petit garçon, celui qui parle des baleines comme des requins et des dinosaures avec la voix qui enfle, la respiration qui se suspend, les yeux qui s'ouvrent grands et tes mots le soir "je t'aime bien, maman"

Et toi, toi, aah, toi. Tu promets.

Tu as rattrapé l'agilité des aînés, tu cours après leurs escapades, leurs rigolades et cabrioles. Et tu blottis encore ta tête dans mon cou en tortillant une mèche de mes cheveux dans une main alors que le pouce de l'autre est dans ta bouche.

Et demain mes petits, demain, ces sacs dans la voiture pour le secours populaire, ces habits qui vous ont portés, enveloppés: donnés.

Et demain, puisque vous êtes grands, assez pour que je passe mon tour, vous allez tous les trois à l'école.

Serais je au bout du quai, à vous regarder partir, sac au dos?
Serais assez forte pour me dire que vous n'êtes presque plus mes bébés?
Oui, puisque je donne ces sacs.
Non, puisque je garde ça.

Mais peut-être, parce que je ne garde QUE ça.