28.4.09

Interruption momentanée du son...

Je n'écoute plus de musique, cela pourrait la réveiller.
Je ne dors plus dans mon lit, mais dans le sien.
Mes yeux brûlent, ma tête lancine, j'avance dans le brouillard, elle est malade.
Mon porte monnaie est délesté d'euros.
Ma pharmacie est pleine de maux.
Aucun n'a l'heur de lui convenir, l'attente pèse.
Parfois, je relaie.
A mon retour, la question reste la même: alors?
La réponse aussi.
Trois semaines de toux, sans fièvre, mais sans souffle.
Trois semaines dans un nuage, et puis peut-être le diagnostic, le nuage jaune.
Les allergies sont bien connues.
Sans les voir venir, elles nous tombent dessus, elle nous assomment de rhume, elles nous essoufflent, nous désolent.
Jusqu'ici, ils étaient en très bonne santé disais-je.
Jusqu'à hier, un rien les remettaient sur pieds.
Aujourd'hui, je m'en remets à la médecine pas douce, à celle qui shoote pour soigner vite.
Demain, on ne m'y reprendra plus, le taureau sera pris par les cornes et je lui ferais rendre grâce en douceur.
Mais là, j'attends.


26.4.09

Photos d'ici, d'hier, à la nuit tombante, entre deux nuages...

Vouloir toucher le ciel, se brûler les ailes...


Compter les ptits bateaux...

Se croire en Afrique et attendre la pluie...
(cliquer et voir en très grand) ou se faire un diaporama.
Presqu'île de Locoal à la tombée du jour.

17.4.09

Hibernation.


Quand tu passes tes doigts dessus, au départ tu ne rencontre pas d'obstacle. Tu sens sa peau lisse, elle ploie sous ta main qui appuie légère, ou alors elle est mouchetée, comme arrosée de caramel, enfin, elle varie aussi souvent que le caractère d'une femme, si tant est que cela soit vrai, vieille branche.
Tu poses souvent tes yeux dessus, des semaines que tu regardes de près, attendant que le ciel gris devienne plus clair, que l'air soit plus doux. Toi tu es enfermée dans ton antre, tu te cloître au chaud, au coin d'un poêle qui ronfle, tu te meus au minimum comme engourdie par ces couches de vêtements que tu te sens forcée de porter, ne serait ce que parce que tu ne dois pas tomber malade.
Un jour, tu entrouvres ta fenêtre, tu passes ton nez à l'extérieur, pour sentir, pour respirer, le chaud du nid c'est bien mais tu as besoin des grands espaces du vent aussi. Et ton oeil se repose naturellement sur elles, tu attends toujours une variation. Tu vois bien que le ciel change, que l'herbe se remet à grandir, les mauvaises herbes discrètes refont une entrée en force, tout à coup il fait bleu et vert.
Parfois, tu traînes sur la terrasse, tu sens que la chaleur du soleil peut passer les mailles de ton pull, tu espères...
Les bulbes sont en terre depuis quelques semaines, mais tu ne vois rien.
La branche de l'arbre est toujours aussi lisse, aussi nue.
A force, tu reconnais nombre d'entre eux à la forme des branches, à leur dispositions, mais tu finis par douter: un pommier? un cerisier? un abricotier? c'est vrai, tout est jeune, aucun arbre n'a encore donné de fruits, jusqu'ici tu as vu les feuilles, c'était à une autre saison, l'an passé.
Aujourd'hui tu as fais quelques pas dans le jardin. Tu as exploré entre les brins d'herbe et tu as vu des feuilles charnues, des renflements.
Tu as passé ta main sur les branches, elles se sont accrochées à des pointes, des bourgeons.
Tu as levé la tête, tu as vu courir les nuages blancs, tu as vu un bleu très bleu.
Alors, ton coeur s'est un peu emballé, il a senti que quelque chose se passait.
Chaque jour à présent tu te lèves un peu plus tôt, tu est pressée d'aller voir dehors, tu as l'impression que tout peut aller très vite.
Là, tu vois le pétale jaune vif d'une tulipe, et te souviens du jour où ta main a creusé la terre pour l'enfouir, caillou plein de promesses; là, tu vois le vert tendre dépasser d'un bourgeon de fleur sur la branche d'un pommier, oui, tu te rappelles de l'unique pomme de l'année passée et tu regardes autour, tu vois des centaines de bourgeons...ton coeur explose, il se réjouit des semaines à venir.
Voilà, les fleurs sont en nombre. Tu vois des plates bandes de tulipes jaunes, rouges, panachées, des narcisses, des jonquilles, des jacinthes...tu vois les fleurs des fruitiers éclore et tu te dis que c'est beau.
Tu ne peux pas encore te vêtir de rien, mais les plantes sont bavardes, elles se laissent pousser de l'exubérance au bout des branches et tu aimes ça.
Va, hiver, va! il est temps pour toi d'hiberner!



8.4.09

Humeur vagabonde...



Un soir, une balade d'humeur nuageuse...
Un soir, le paysage atteignit l'humeur ombreuse
Et la fit sereine.

5.4.09

FilleS d'Avril...



Bon anniversaire les filles!
D'abord ma Soeur...Des bises!
Puis, mon Italienne préférée...Roréa (même si elle ne tient pas vraiment son blog ;-) )

Et tous les zôtres et ceux que j'oublie!
Une chanson et un montage plutôt qu'un long discours...(j'ai un gâteau à faire, un Winsor si vous voulez tout savoir...)

Découvrez Laurent Voulzy!

Et mon montage qui avait disparu!

1.4.09

Petit poisson

Aujourd'hui un texte /blague chez Charlemagnet sur le thème:
"Une nuit avec Charl' "...
Comme si j'allais!