28.11.09

Mes blogs et moi et moi et moi...


J'en étonne plus d'un quand j'avoue mon nombre de blogs.
C'est comme quand je dis mon âge, un truc inavouable.
J'ai deux yeux, deux oreilles (quoique), deux bras, deux jambes, dix doigts et...mes blogs.
Et encore, je ne les dit pas tous.
Il y a les officiels, les presque officiels, les occasionnels, et le caché très caché.
Vous êtes sur LVQA, c'est comme ça que je l'appelle, c'est son petit nom. Il y a "Se nourrir et trois petits points" c'est son raccourci, mais celui qui a le plus de lecteurs, le plus gourmand...
Il y a "Breizh Kiss" mon travail, mon faire valoir, celui qui présente les richesses d'ici bas et de l'Ouest...
Et puis...
Mes blogs passion: la photo avec la plateforme aminus3, idéale pour les photos, elles paraissent plus belles qu'en vrai, c'est flatteur.
Un blog secret, où j'officie sous pseudonyme, dis donc, celui, ici n'apparaîtra jamais. Plutôt couper ma connexion.
Et encore un autre, intime, pareil, caché, sauf à quelques uns, non maman, je ne te donnerai pas son nom.
Et puis un, où mes états d'âme les plus profonds, les plus noirs, la face cachée de moi, l'ombre de la lune, la face de l'Himalaya innaccessible...celui lui est totally forbidden, personne n'a la clé.
J'ai donc 7 blogs. Un pour chaque jour de la semaine? jusqu'à aujourd'hui je n'avais pas compté.
Que j'alimente au gré de mes humeurs, envies, occupations.
POurquoi me direz vous?
Ce sont des petits cahiers pour moi, je ferme un tiroir de mon bureau pour en ouvrir un autre, je confie à ces pages ce qui me passe par la tête, dans le coeur, comme si à l'intérieur de moi j'étais plusieurs, et d'ailleurs j'ai parfois l'impression d'endosser plusieurs manteaux, mes peaux sont de toutes les couleurs.
Chacun d'eux a une fonction que je ne destine pas à l'autre, chacun d'eux a un "look" personnel, des applications particulières.
Je ne peux pas m'en passer. Je ne peux pas fermer celui dans lequel j'écris seulement tous les six mois. Je ne peux pas tous les regrouper en un seul, personne ne me reconnaitrai.
Les lecteurs sont différents d'un monde à l'autre, parfois et de plus en plus souvent ils s'égarent d'un côté ou de l'autre, et ils sont surpris. Ils y reviennent , ou pas.
J'aime avoir des lecteurs, et quand je n'en ai pas, peu importe. Au fond mes blogs c'est moi et pour moi, ils me sont indispensables de part l'écriture, les mots que j'y met, et par les contacts qui se créent.
Si un jour, ce monde s'écroule, je reprendrai mes petits cahiers, je continuerai à écrire, c'est devenu indispensable, quotidien...
Vous comprenez?
Et vous, avez vous des blogs cachés?

21.11.09

Clint


Je suis fan.
Absolue.
De Dirty Harry à "La route de Madison", "l'Homme de Hautes plaines" et tous les westerns vus dès mon jeune âge, "La corde raide" et même "Space cowboy", film pince sans rire.
L'autre soir, j'ai vu "Million dollar baby" ou j'ai pleuré à chaudes larmes et sanglots, ça n'arrive pas si souvent.
Clint Eastwood fait des films qui ont du sens, un langage que je comprend, il passe des messages mais sans que la corde soit trop grosse, juste on passe un bon moment et on se dit, "ah oui, tiens j'ai appris un truc", ou alors "j'ai ressenti quelque chose"...
Il sort un nouveau film en janvier 2010 "Invictus".
De quoi ça parle?
De Rugby!
A moins que ce ne soit de l'Apartheid? de l'Afrique du Sud? De Nelson Mandela?
On ne sait jamais avec Clint.
Mais j'irai le voir.
PS: je ne cite pas tous ses films, je ne suis pas chroniqueuse ciné, ni tous ceux que j'ai vus, ce serait trop fastidieux et pour vous et pour moi!

20.11.09

Semer

Garder les yeux ouverts, en permanence, pour ne rien perdre, ne rien rater.
Lire beaucoup, s'informer, mais se faire plaisir.
Manger les mots comme une nourriture quotidienne, les assaisonner, les partager aussi.
Créer.
Pour le plaisir. Recommencer. Ne jamais cesser d'imaginer.
Lire dans les nuages, en faire des idées gamines, des moments subtils.
Avoir envie d'apprendre, toujours, ne pas rester sous la couette à ne rien faire.
Ou bien en profiter pour rêver et ne pas oublier ce rêve.
Etre un chat et se lover au coin du feu.
Avoir des idées, des amis, des amis qui ont des idées, réaliser.

Combien de temps faut-il semer?
Combien d'idées au mètre carré?
Attendre, vouloir voir venir, trépigner.
Se résigner.
Ronger son frein.
Relativiser?
Prendre du recul?
Bilanter? (tiens, je suis sûre que ce mot là n'existe pas)

Et se dire qu'au fond, ce qu'on a, c'est déjà pas si mal.

16.11.09

Awesome

Dans la vie, y a des trucs désagréables, des trucs qui dérangent, comme quand on essaie de commencer un rouleau de papier toilette neuf et que la feuille se dédouble et qu'il faut trois tours de rouleau pour réussir à récupérer la totalité de la feuille.
Ou bien le sparadrap qui colle. Ou qui ne colle pas.

Ou bien la craie sur le tableau, qui grince et qui fait mal aux dents.


Et puis les trucs sympas, comme les jours gris, ceux qui nous font la tête basse, marcher les mains dans les poches en regardant la boue sous les godiots, quand tout à coup une silhouette passe et un visage rayonnant lance un "bonjour!" tonitruant.

Ou un courrier que tu reçois avec un billet de train gratuit.

Ou un bisou claquant sur ta joue, alors que tu n'as pas encore les yeux ouverts (et de toute façon tu comptes ne pas les ouvrir et continuer de dormir).

Avant hier c'était comme ça, un jour sympa: découvrir que quelqu'un te lit, et apprécie assez pour te placer au rang de
"Awesome Blogger"
J'ai regardé dans le dictionnaire, quand même, je ne savais pas ce qu'était ce "awesome".
(ça veut dire: impressionnant, super, stupéfiant, trop fort quoi!)

1:
Remercier celui qui a décerné ce prix magnifique:
Alpha du Centaure qui sait à quelques centaines de mètres près où j'habite: MERCI!
En fait je me souviens de votre passage sur "Breizh Kiss" un jour...mais...
Un jour il faudra que je me souvienne de votre passage à Breizh Kiss, on devient "repaire de blogeurs" parfois ;-)

2:
Copier l’award:
Euh.
Attends, je reviens.

Voilà, c'est bien?

3. Dire 7 choses que les lecteurs ne savent pas sur soi: Est ce bien utile?
  • J'ai le nez creux.
  • Une dent qui revêt la tête des rois.
  • le cheveu brun et parfois moins.
  • Je cours de plus en plus
  • Je mets du vernis. Sur les pieds, comme ça, personne ne le sait, vous êtes des privilégiés.
  • Je ne montre que mes belles photos. 1 sur 1000.
  • Je porte parfois les pulls de mon homme.
Là, c'est super intime, vous savez tout.

4.Mettre les liens de 7 blogueurs:(là, ça va être plus difficile...)
Marcus (allez, Marcus, hop, j'ose te le faire, moi qui jamais ne tague les autres ;-) )
Lôlà si elle veut bien ?
Jeanne, que je ne lis pas assez et qui pourtant a des billets magnifiques!
Miss Rainette, on ne la présente plus, mais tant d'humour...
Je demanderais bien à Dana aussi mais je sais qu'elle est souvent sollicitée...
J'ai des voisins, des vrais, qui sont blogeurs.
Voisins bretons.
Mais je n'ose pas.
:-)
On sait jamais, je pourrais les voir et qui sait, avoir peur ;-) !

6.Les prévenir qu'ils ont gagné un award...
Bon, dans le reste de l'espace temps je les aurais prévenus...

Voilà un billet mené court, me direz vous, et bien non, j'ai une machina qui me laisse en rade de temps en temps, et là, même, je ne suis pas chez moi, enfin, pas avec mon ordi, (mon chez moi donc tant un autre ordinateur semble étranger) ...
Pardon donc du délai (3 jours pour un billet).
Peux même pas mettre une photo toute seule.
Obligée de mettre un album.

Finistère, miz Du.

12.11.09

Conduite de nuit.

Tu t'assois côté conducteur. Tu accroches ta ceinture, tu vérifies celle des passagers. La lumière du plafonnier s'éteint avant que tu aies tourné la clé. Il fait nuit noire.
Le ciel est illuminé par les millions d'étoiles, tu distingues bien la voie lactée.
Tu enclenches ta vitesse et en douceur tu quittes la place de garage.
derrière, l'agitation est calme, les voix s'entremêlent pour commenter la journée. Une voix cesse son babillage avant les autres, un coup d'oeil dans le rétro confirme le sommeil abrupt de la plus jeune.
Les autres discutent encore un moment paisiblement, cela n'empêche pas d'entendre la radio musicale égrener ses notes.
Une bulle commence à se former autour de moi, ayant pour limites visuelles le tableau de bord et la lumière des phares.
Il se met à pleuvoir, les essuies glaces passent en grinçant, ce bruit insupportable de la craie sur le tableau noir, il ne pleut pas assez pour que le vieux caoutchouc soit entraîné en silence.
La musique me transporte dans les années 80, un bon Renaud, de ceux qui ont inventé des expressions, qui joue avec les mots comme il mâche son chewing gum, et moi je me retrouve au salon parental, sage comme une image et dans la tête des idées folles.
Le silence apaise la conduite, le ruban noir défile pris entre deux lignes blanches, la vitesse constante me laisse seule à veiller sur ma bulle.
J'aime conduire la nuit.
Je passe sur une chaîne qui cause, le speaker s'adresse alors directement à moi, nous sommes seuls tous les deux dans le noir et je peux opiner du bonnet ou exclamer mon dégoût avec une interjection agacée. C'est agréable de pouvoir entendre le début et la fin d'une phrase sans interruption, cela aide à la comprendre sans aucun doute, il faudra que j'aide les bouches volubiles des graines germées qui dorment à l'arrière à intégrer ce fait...
Tiens, nous avons dépassé la capitale du 29, c'est drôle, penser y avoir vécu, ne plus rien y reconnaître, ou s'y sentir comme une étrangère? peu importe, je roule sur l'asphalte, je suis tranquille mes pensées dépassent la limite de vitesse autorisée mais personne ne peut me limiter.
Conduire la nuit, c'est comme laisser la route vagabonder tes pensées, ta vision ne va pas plus loin que toi, tu anticipes l'éblouissement en portant ailleurs ton regard, tu t'aperçois qu'il pleut encore aux milles gouttes sur le pare brise quand une voiture te croise, ton monde se réduit au microcosme automobile, tu as chaud, c'est fluide, facile, pas moyen de faire autrement qu'aller d'un point à un autre, ça au moins, tu maîtrises.
Et pour le moment, le reste, les soucis et tout, tu t'en fous, tu ne dois pas quitter la route, c'est tout.

5.11.09

Automne

Hier, un Ami m'a conseillé d'aller lire le billet d'une de ses amies...!
Ça a fait tilt. "Chiche" a t-elle dit.
Les feuilles tombent et les souvenirs se ramassent à la pelle.
"De tout temps, l'homme"...naaaan, ne jamais écrire ça nous conseillait un prof!
Bref, de tout temps j'ai du écrire. Dans le sens, je crois bien que toujours, le crayon et le papier furent mes amis.
Mais, je crois aussi que je n'ai pas gardé. Dans le sens où feuille de papier volage un peu comme moi, en quelque sorte, je m'éparpille comme la feuille au vent.
Je me souviens de textes lus à la classe, et de mes joues rouges, de ces cahiers rouges aussi remplis avec mon amie G. mais c'est une autre histoire.
Et puis, hier, je suis allée dans mon gren...euh, ma bibliothèque, chercher ce petit cahier.
Celui que j'ai dans la main, et que j'ouvre là:

"nov 89
Tifenn,
As tu lu le "Petit Prince"? (aparté: oui, je l'avais lu et relu, surtout à cette époque)
...pour confier à ces pages les rêves qu'il t'inspirera.
De tout coeur,
A. (ma marraine)"

Voilà donc 20 ans (!!!!!) que j'ai reçu ce petit livre vierge de mes mots.

Je suis en train de relire là..oulalalala....
Devait être amoureuse la demoiselle, romantique et tout.

"Pas une multiplication
Encore moins une division
T'arrête pas à soustraction
Ça ressemble à addition

Comme dans cette opération
L'amour ça marche par deux
Addition deux vies c'est bon
C'est comme ça qu'on est heureux

Ça y est t'as trouvé tendresse
Sans commettre de maladresse
Sentirez alors caresse
Ce vent des gens qui s'aiment"...

Hein. Ca se passe de commentaire ça, non? (surtout quand on connaît mon amour des maths!)

Sinon, je m'amusais aussi comme ça:

"ver de terre erre vers la mer
verte coquette de verre si claire
d'enfer amère de guerre
délire de rire sourire mourir
gémir sourire de cire et fusse
de plus les bus qui hissent
les drisses vers Ys
Sac bac mic mac
faim. fin."

Je crois qu'il faut lire juste pour lire, ne pas chercher à comprendre...

Et puis, je découvre que j'avais des phrases, des maximes...
"l'amour est la seule maladie inguérissable qui donne un peu de bonheur"

Notez le "un peu".

et puis:
"Mon coeur en bagage, ma liberté dans ta main"

Bon, je vais faire une fleur, une autre, le ridicule ne tue pas.
Je racontais ma vie en poème.
Mes anniversaires, tout ce qui comptait pour moi. Je ne vous les mets pas, c'est un peu long quand même...

Le soir, petite, sur mon île là bas, loin, j'allais dehors regarder les étoiles.
Ici, dans ce froid pays, ça a du me manquer assez pour que j'en écrive un bout.
Sortez vos mouchoirs...

"Mon bonsoir aux grenouilles
Quand je fais une petite fouille
Dans le grenier de mon passé
C'était chaque soir étoilé

Pieds nus sur mon balcon
Les yeux vers l'horizon
Je pensais à l'avenir
A tout ce qu'il fallait obtenir

A toutes ces étoiles j'ai donné
Un peu de mon amour à garder
Et du haut de mon grenier
Quand j'ai encore les yeux levés
J'ai l'impression que les étoiles
En nombre ont augmenté.
Alors je leur demande de m'envoyer
Un peu de cet amour pour l'éternité.

Mais ce soir je désirerai
Que tout cet amour renaisse
Chez l'être que j'aimerai
Dont on m'a promis l'ivresse

Ce soir là, mes grenouilles
Sous votre bruit de gargouille
Vous chanterez mon amour
Et cela je voudrais, pour toujours."

Waaaa.

Bon, et puis parfois, j'étais modeste, je recopiais des auteurs, des vrais.
Ceux qui m'ont touchées, et ce poème, là, celui que je vais retranscrire, me bouleverse toujours. Il reste une de mes références en poème d'amour, absolu, beau, et lacrymogène aussi. Mais si beau.
Poètesse à 14 ans, à 17 ou à 40 au fond...on aime toujours, c'est ce qui reste, j'espère...

Ma Morte Vivante de Paul Eluard

Dans mon chagrin rien n'est en mouvement.
J'attends, personne ne viendra
Ni de jour ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même
Mais mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avancent plus il n'y a plus de route
Ils ne connaissent plus mon poids ni le repos

Il m'est donné de voir la vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie

Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil au tien cerné d'un monde indifférent

J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres."


J'étais romantique, je vous dis.

Merci Miss Rainette...

Et vous? vous avez gardé vos poèmes de poètes(ses)?
Faites nous en part...

1.11.09

Du


Du, c'est "noir" en breton.
Le drapeau, on l'appelle "Gwenn ah Du" blanc et noir, vous aurez traduit.
Novembre, c'est Du aussi en breton.
Ce matin, j'ai ouvert les yeux, il faisait noir, le noir de la nuit.
Mais ce n'était pas le silence; la pluie tambourinait aux fenêtres, le vent pliait les arbres dont les feuilles frôlent le toit.
Il faisait nuit, il faisait noir, mais c'était le jour.
Le premier du mois noir.
Dans le pays de l'Ankou, je m'imagine, il y a bien des années, dans une vie antérieure, une vie que je n'ai pas vécue, dans une maison en pierres, humide, froide, la boue chassée du dehors qui s'engouffre sous les portes.
J'entends les bêtes dans la crèche à côté, là, il y fait plus chaud. Le bois dans l'âtre craque et fume, il est humide aussi et dispense peu de chaleur. Juste de quoi chauffer le brouet de la journée.
Les enfants ne sortiront pas, il pleut trop fort, je les laisserais jouer aux osselets sous la table en bois qui leur tient lieu de cabane.
Il faut quand même que j'aille tirer un peu de lait de la chèvre, elle risque de souffrir sinon. Et je dois chauffer les châtaignes ramassées hier, dans le sous bois.
Dès qu'un rayon de soleil fait son apparition, c'est le bonheur qui entre dans la maison, la lumière chasse la pluie, le noir et les soucis.
Là, je me vois dans un manoir, dans une bergère devant une cheminée qui dispense un feu d'agrément. La robe à corset et crinoline me fait la taille fine, mes cheveux mordorées sont bouclés et attachés sur le sommet de mon crâne. Je lis, puisque la bibliothèque est la pièce la plus confortable. Il ne me reste qu'à tendre la main pour saisir mon Sherry. A la fin de la journée, je sortirais avec mon chevalet portable, je m'installerais en haut de la butte qui surplombe la vallée, et je tenterais de peindre les merveilleuses couleurs de l'automne.
En vrai, la lueur de l'écran me fait le visage bleu, il est bientôt midi et la lampe de mon bureau est allumée, car il fait sombre encore.
Hier soir, dans la voiture en allant chercher les pommes au verger, la radio donnait les informations. Nous apprenions que le premier novembre, demain, aujourd'hui donc, c'était la Toussaint.
Mon fils, assis derrière entendant le flash, s'exclama:
"demain c'est la fête de tous les saints?"
Oui, répliquai-je, on fête les morts.
Ah? Maman, je voudrais bien aller faire la fête moi aussi avec tous les morts."

C'est pourquoi, même les jours de pluie, les phrases comme ça on en fait de la brioche! et on pense avec émotion à tous ceux qui sont partis en espérant qu'ils participent aussi à la vie de famille...