Il me reste quelques souvenirs de mes lointaines études d'Histoire (si, si), et ce mot chameau que j'utilise souvent et souvent à bon escient, savez vous que la riche civilisation Arabe utilise jusqu'à 600 mots ou expressions pour le désigner?
Ça vous laisse pantois, n'est-ce pas? moi aussi à l'époque...maintenant je comprends mieux; je le prononce sans doute 599 fois par jour, et la dernière est pour le papa du chameau! je lui en laisse quelques miettes!
A quelle(ssss) zoccasions? la première au réveil "j'ai une haleine de chameau!" oui, je sais, nous autres occidentaux aurions plutôt tendance à citer un autre équidé; mais justement par respect pour lui..., ou bien "tête de chameau!" ah non, mince, là encore je me trompé-je(u) de mot!
Aurais-je oublié sa dernière édition? je vais attendre un peu, ça me reviendra dans quelques minutes...ça y est: le cri du chameau le soir au fond des bois! comment ça, c'est pas ça non plus?! me laisserais - je emporter par un quelconque virus maternel, indétectable à l'oeil nu?
Eh oui! car, s'il y a chameau, qu'en est-il de sa maman? chamelle? "chamelle ordonne, chameau dispose"?
"Faut pas casser trois pattes à un chameau"?
Ô Roi du Désert, vainqueur de toutes les endurances, dernière chance contre la soif et chance ultime contre la faim, que n'es-tu resté dans ta lointaine contrée, pourquoi es-tu venu te perdre dans nos verts pâturages!
Actuellement tu loges chez nous, avec une apparence suffisamment trompeuse pour qu'on s'y laisse prendre: petit, beau comme un canard de trois ans, chameau comme c'est pas permis puisqu'on t'adore!
La maman du chameau devient chèvre, et le chameau blatère encore!
'chat cham-eau
RépondreSupprimerces bébêtes qui n'ont pas vraiment un air "aimable" m'épatent. Ne revenons pas sur leur formidable endurance à l'effort et à la sécheresse, connue par tous les écoliers "de la FRANCE, mes amis, pays de culTURE, comme il y a des gens de culTURE, comme moâ " (petite parodie d'un discours d'un que je ne connais pas assez pour l'aimer).
Non, ce qui m'épatent chez eux (les chameaux ),c'est leur air de profond mépris à notre égard ( après tout, je ne parle pas que des chameaux car ça convient bien aussi aux personnes plus haut citées), leur élégante nonchalance (ça aussi, ça évoque le même personnage !)et leur pas : je suis restée des heures à l'admirer, pour plusieurs raisons :
- ils marchaient devant moi...
- dans le desert, à de nombreuses occasions, de plus en plus fréquentes à mesure que l'heure de départ se perdait dans les affres du passé, je ne levais pas bien haut le regard ( d'abord parce que le sable est riche d'empreintes, ensuite parce que je fatiguais "grave")
- ils ne marchent pas, quelle idée ! Ils DANSENT, leur chausson de corne est monté sur tulle ou gaze ou soie , en tous cas sur une membrane si souple qu'elle se moule sur les vaguelettes de silice jaune ou or ou rose ou blanche étincellée de quartz avec la grâce d'une aile de danseuse ou de papillon. Spectacle inlassant d'un avatar de la perfection du vivant.
Charitables animaux qui nous supportent, qui nous aident en portant nos gueltas, notre cuisine, nos tentes, nos sacs, éventuellement nos derrières (ben oui)quand nous ne sommes plus foutus de nous porter nous-mêmes!
Occidentaux que nous sommes, ils méritent largement les 600 vocables susceptibles de les décrire. Pour ne pas ternir cette louange à leurs innombrables qualités admirables, j'éviterai de parler de leurs dents : elles sont MOCHES ! Et "mal plantées " en plus (pas vrai, ça leur permets d'attraper les feuilles d'acacia sans se blesser sur les épines de 6 ou 7 cm de ces arbres là...autre thème...) M'enfin, faut l'dire, leur dentition, bof!
Avis à la maman du chameau : une dentiste m'a dit récemment qu'on commençait à voir les ravages créés par le port des appareils d'orthodontie qui étaient tant à la mode quand elle était petite chamelle...