La gourmandise.
Oui, ça c'est un truc que j'ai appris à aimer, que j'apprends toujours, que je découvre de plus en plus, c'est sans fin.
Les choses qui durent, comme le chocolat, les choses nouvelles comme les épinards.
Tu vois ce fouet qui ne fait pas plus mal qu'un nuage? il vient de battre un Sachertorte, ça se mange mieux que ça ne s'énonce.
J'ai commencé "Tandis que j'agonise" de William Faulkner. Je n'ai jamais lu un livre comme ça, où le mot est comme le bois duquel est fait le cercueil d'Addie, que son fils façonne à sa vue, comme elle l'a voulu. Apre, poétique, terrien, humide, boueux, solaire.
J'ai fini, depuis un moment, "Le goût âpre des kakis" de Zoyâ Pirzâd, édition Zulma (le même que Rosa Candida, je crois que cette maison va devenir ma favorite), et j'ai aimé, oui, même si j'ai eu un peu de mal à y entrer.
Les livres me réconfortent, me désespèrent aussi parfois tellement le talent m'assomme, mais les livres oui, me nourrissent comme le chocolat.
L'amitié.
Comme les évidences. Pas besoin de s'appeler chaque jour, pas besoin de faire semblant. On peut se revoir, laisser des blancs entre nous, ou parler d'absolument tout. Passer des moments qui comptent. Des moments choisis.
La danse.
Le plaisir des yeux, d'abord. Avant de retrouver le plaisir du corps. Celui que j'attends. Celui qui me dira qu'enfin, chacun de mes muscles fonctionne, roule, que les rouages se replacent, et que je peux sauter, comme mes amies d'hier soir, que j'ai filmées. Le tressaillement de la musique faisant vibrer chacune de mes molécules. Bouillonnement.
La musique. Celle qui s'écoute les yeux fermés, celle qui se danse, celle qui se chante. Celle qui se hurle dans l'habitacle secret d'une voiture. La musique, tous les jours.
Le paysage.
Celui de tous les jours. Celui qui me prend par surprise alors même que les lumières s'assombrissent. L'horizon qui se dégage devant mes yeux, devant les roues de la voiture, la liberté.
Les miens. Avant. Après. Pendant. Là.
Mes sources.Et les vôtres?
Difficile question et les miennes ont bougé, telle l'amitié avec la distance du temps, et ça fait mal et ça décale tout dans son sillon.
RépondreSupprimerL'amour est ce qui me vient immédiatement. La flamme, la passion, peu importe qui quoi comment, surtout n'importe comment. Pour un être, pour un champ d'activité rémunérée ou pas, pour un art, pour la création à tout prix sinon rien. OU du bof à lécher au fond de l'assiette des yeux qui mouillent.
Des paysages, de la musique, des mots, moi aussi. Des gens. Les miens. L'amour aussi. Tout ce qui fait qui je suis.
RépondreSupprimerLaure, l'amour oui, bien sûr, celui qui bouscule et celui qui tient à flot. Dans l'amitié y en aussi nan? :-)
RépondreSupprimerPhil, bien :-).
Bonnes sources, Tifenn :)
RépondreSupprimerLes miennes ?
Raconter des histoires, BD ou texte.
Le sport, pratique et visuel.
Les gens, leurs voix et leurs histoires.
Entres autres...
Voili ♥
Jack, les gens, ça doit être bien aussi oui :-)
RépondreSupprimerL'amour et l'amitié, maintenant pour moi, je le sais pour sûr, c'est la même chose.
RépondreSupprimerTES PHOTOS!!! Ça doit être la première fois que je suis émus par un batteur à oeuf, tiens.
RépondreSupprimerdure question...un peu comme toi mais la danse en moins, hélas.et je rajoute le rapport à la nature et aux animaux pour moi et l'amitié, oui bien sûr mais parfois, ça fait mal...
RépondreSupprimerOui, pouvoir laisser des blancs....et puis les battre...longtemps....Y ajouter des douceurs sucrées...Et puis contempler ces blancs monter dans le four...et enfin...croquer dedans à pleine dents. Au début ça craque, et puis, une douceur envie notre bouche, comme les mots qui craquent le silence observé entre deux amies. Bonne nuit ma Belle.
RépondreSupprimerL. oui, je crois :-)
RépondreSupprimerAriana! merci! c'est le chocolat qui est dessus qui t'émeut :-))
Maja, les animaux, oui, mon chat :) et l'amitié c'est parfois compliqué...
La blanche neigeuse, merci :-) Je laisse un blanc, là :-).
Ma source ? l'amour
RépondreSupprimerEt avec l'amour toutes les autres sources sont abondantes. Sans amour, je suis dans le désert et je cherche des oasis.