Pour partir en voyage, il suffit de prendre un livre. A mon amie qui me demandait quelle heure est-il alors que je lisais, je répondais l'heure du livre et pas celle du monde réel.
Toujours un livre, jamais d'ennui.
Quand je pars en voyage, il y a toujours un livre.
Cette fois-ci, j'avais pris Brunetti dont il me restait quelques pages à finir. Ce qui fut fait, avant même la fin du premier soir, puisque souvent il y a le soir et puis le début de la nuit.
L'autre jour, j'avais été contrainte (ah ah ah) et forcée d'aller faire un tour dans ma librairie préférée, puisque le livre que je comptais offrir était déjà en la possession de celui à qui.
C'est la couverture qui m'a attirée.
Comme le tissu d'une improbable robe que je ne saurais jamais coudre (tiens, au fait j'ai un ourlet de pagne à faire, me voilà bien embêtée, si, si), ou bien comme le rappel de la tapisserie qu'on avait arrachée des murs de notre premier appartement, j'ai vu les ronds colorés.
En parlant d'appartements (aujourd'hui je vais digresser), j'ai reçu ma première convocation de Pôle emploi à un appartement que j'ai occupé à Brest, il y a 12 ans. C'était rue Alsace-Lorraine, quartier Saint-Pierre pour ceux qui connaissent, qui a précédé la Rue de la Tour, Tour Tanguy, à Recouvrance, notre dernière occupation brestoise. Mais ils auraient pu l'envoyer aussi rue Charles Berthelot, ou bien rue Bugeaud, ou encore Rue Magenta et pourquoi pas, tant qu'à faire, Rue Jeanbon Saint-André. Puisqu'en résumé, du haut de la Rue Jean Jaurès, en passant par Saint Martin et Kerinou, je suis allée à Recouvrance, et Saint-pierre, pas mal de quartiers au fianal. Ils ont eu de la chance de me trouver pas vrai?
Bref, revenons-en à ma tapisserie.
A Dialogues, j'ai acquis ce petit bouquin coloré, aux pages très douces, pas râpeuses comme les P.O.L. ou les poches. Non, douces.
Comme l'histoire. Une sorte de roman d'initiation d'un jeune garçon innocent, mais pas tant, puisqu'il a fille conçue, dans une serre, où des roses, plein de roses. Il se rend dans un monastère, reconstituer une roseraie dont il a entendu parler par sa mère alors qu'il était tout petit.
C'est tendre, c'est beau, pas besoin de savoir où se trouve le monastère ni comment il y va, cette histoire pourrait s'appliquer à n'importe quelle époque, dans n'importe quel lieu.
Un livre qui donne le sourire et de la confiance en l'espèce humaine.
Je ne t'ai pas dit quoi?
Ben, c'est parce que je suis bien incapable encore de me souvenir exactement du nom de l'écripasvaine, islandaise, je vais vérifier quand même. Audur Ava Ólafsdóttir. (Fille de Olaf donc, si je me souviens bien d'Arnaldur...)
Le roman est du nom de la rose, Rosa Candida...
Je vais m'intéresser de plus près à cette maison d'édition...Zulma.
Quand vous partez quelque part, vous prenez un livre? un bouquin? rien?
Un bouquin ? DEUX bouquins. Au cas où le manque, tu vois. Même si généralement je lis très peu quand je suis quelque part ailleurs.
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Oh! un lecteur!
RépondreSupprimerTrois soir, un livre, ça me paraissait possible. Je ne lis pas deux livres en même temps en général, sauf si aucun ne me plaît vraiment, façon de faire un choix. Ou parce que j'ai oublié mon livre en cours ailleurs.
Moi non plus pas en même temps.
RépondreSupprimer:-)