J'y étais vers 19H15, l'horaire était flottant, d'ailleurs K. n'était pas encore là, mais G. est arrivée en même temps que moi, ouf, c'était la bonne maison. Quand tout le monde a fini d'arriver, on était 6.
Le temps qu'on s'y mette, on avait goûté le vin de noix apporté par F. qui le fait elle-même.
Il faisait beau, chaud, le jardin était accueillant avec sa table, ses bougies, le hamac...
Le petit poste posé sur un rebord de fenêtre a donné de la voix...nous nous sommes échauffées, un peu, entre les rires et le vin de noix, avait-on besoin d'avoir encore plus chaud?
Pendant plus d'une heure nous avons dansé dans le jardin. Pieds nus dans l'herbe, de temps en temps un caillou, une pomme de pin, le plus souvent la fraîcheur.
Danser dehors, la danse africaine en plus, qui est toujours en lien avec la nature, dans le jardin d'une maison en bois, ça avait quelque chose d'évident et d'exceptionnel à la fois. Nous étions bien.
J'étais ravie, moi, qui n'appartient pas à ce groupe de danseuses confirmées, d'avoir été si bien intégrée. Elles m'ont fait de la place, sans m'exclure, avec un naturel déconcertant, j'en suis toujours émue.
Le soleil a lancé ses derniers rayons au moment des étirements, et nous nous sommes reposées autour de la table, encore une fois. Je n'ai pas vu qui a allumé les bougies, je tentais de suivre les conversations, et puis il y avait cette chouette qui hululait, sauf que ça ne faisait pas d'autre bruit que celui d'une courroie d'alternateur ayant besoin d'être changée.
L'homme de la maison (le pauvre) a offert le vin de pêches de ses parents. Oui oui oui...c'était une soirée sympathique, je te dis. M'enfin, au final, un verre de chaque seulement, je conduisais moi.
Le lendemain on devait se retrouver à 14h à Auray. Pour se mêler à la foule du carnaval. Je n'avais même pas peur, les autres non plus je crois, parce que l'ambiance. Elle était si bonne, on savait qu'on était là pour s'amuser, sans se prendre au sérieux, et c'est ce qui s'est passé. On s'est un peu grimées, on a revêtu les pagnes et les foulards, j'avais décidé de rester pieds nus parce que je n'avais jamais dansé avec quelque chose aux pieds, même si à la maison on m'a dit que j'étais déraisonnable, le goudron etc...
On savait qu'il ferait chaud. En fait on a eu très chaud, quasiment tout de suite la bouche en carton.
Je crois que je n'avais pas peur parce que je ne connaissais personne. Et puis, ultra concentrée pour suivre notre belle prof, légère et gracieuse, qui nous mettait des pas que je n'avais jamais appris.
La difficulté a été d'adapter nos chorégraphies au trajet, avancer alors que c'est un pas qui recule, avancer encore quand c'est un pas qu'on fait en fixe. Les percussions nous suivaient, des élèves aussi...Trois fois on s'est mises en demi-cercle pour faire nos sauts, nos pas, nos chorégraphies répétées la veille dans ce jardin aimable.
Sauf que là, on buvait des litres d'eau.
A la fin, une pluie d'orage nous est tombée dessus, parfaite.
Nous avions dansé deux heures dans les rues, on était en bien grande forme, ravies, contentes.
Fallait que je rentre, des Zôtes arrivaient, mais comme j'ai passé un bon samedi!
Trop chouettos !! Bravo les danseuses !! Et les pieds, au fait ??
RépondreSupprimerYes! trop bien!
RépondreSupprimerEt les pieds, nickels! juste noirs :-D...normal quoi!
Je suis sûr que c'était bien.
RépondreSupprimer:-)
C'était TRES bien.
RépondreSupprimerje n'imaginais pas que la danse africaine était aussi si gracieuse!
Bravo, mille!
Avé, pleines de grâce, mais pas trop éloignées du pâtissier chocolatier qui bénéficie d'un passage piétonnier, hé-hé.
RépondreSupprimerPhil, oui, moi j'aimais bien :-)
RépondreSupprimerMamutter, merci de ton objectivité :-)
Jaleph, pas folles non plus, eh oh :-)
En solfège, une blanche vaut deux noires. Pour la danse… jocker !
RépondreSupprimervient de decouvrie ce texte , ta raison super carnaval !!! et fait la connaissance d'une chouette personne ;-) karine
RépondreSupprimerCoucou Karine !
RépondreSupprimerMerci, je l'avais oublié çui-là!!
À lundi!