Je voudrais raconter. Pour de vrai. Mais on m'a dit juste une photo légende. C'est pas ma photo la plus réussie hélas, rendre beau un extérieur nuit, en dehors des lumières des guirlandes électriques...c'est pas gagné.
Non. J'aurais voulu te raconter comment ça s'est passé, la soirée cabaret de mardi.
Depuis le début de la semaine, la saison se balade la tête en bas, il doit faire près de 28/29 degrés dans l'après-midi, on a ressorti tous les tee-shirt et les robes, les maillots de plage et les planches.
Mardi, y avait pas école. Les profs et instits de toutes les écoles et lycées, qu'ils soient publics ou privés, étaient dans la rue. Y avait du monde, l'homme m'a dit. Quand il est rentré, ils sont tous partis nager, dans l'eau tiède. On en a oublié le judo de fils, perdus dans les jours de semaine, étions-nous.
Les soirées cabaret, je n'avais pas pu y aller jusqu'à présent. Parce que c'est un mardi par mois et que je laissais passer sans voir, ou bien pas le temps, enfin les excuses habituelles.
Mais là, fallait y aller. Je connais la dame chez qui avait lieu l'événement. Elle habite une maison qui a jardin dans l'eau. C'est une dame avec une voix pointue d'oiseau et une énergie revigorante, communicative. Il y a quatre kayaks prêts à prendre le large de la Ria en bas, là.
Elle me dit "viens quand tu veux, tu peux les utiliser, y a pas de problèmes", la dame est généreuse aussi.
Il fait nuit. Je ne vois rien de tout ça, je le sais parce que j'ai vu sur la photo de l'office du tourisme, elle a quatre chambres d'hôtes aussi. Une convivialité à toute épreuve.
Il fait nuit mais on voit clair, parce qu'à la lueur des étoiles, les guirlandes électriques, les lampes de salon qui éclairent la terrasse en bois sur laquelle joue l'orchestre, nous sommes tous dehors, sur des bancs, des chaises, de tout, il y a des tables pleines des gâteaux apportés par ceux qui sont venus écouter, des bouteilles aussi, et des verres.
C'est le 16ème cabaret, mais normalement c'est en intérieur. Tu ouvres ton salon à des musiciens, des conteurs, et ceux qui veulent voir, viennent. La rétribution de l'artiste se fait à la générosité de ce que tu mets dans la casquette.
Cette fois, il y a tout le bonheur de celle qui reçoit, qui sait combien c'est magique ce soir. Elle me raconte qu'il y a peu, elle était toute cassée après une chute, et à son âge (elle a les cheveux blancs mais je ne lui donne pas d'âge) c'est pas facile de s'en remettre. Elle me raconte comment elle a eu le coup de foudre pour ce groupe un soir de fête de la musique, sous le calvaire, tu vois? non, je ne vois pas exactement quel calvaire, mais j'imagine bien rester en admiration devant un groupe, une musique qui te fait frissonner, les coups d'émotions.
Je voudrais te raconter comme les gens sont heureux de se retrouver, de faire connaissance, ou bien de rester simplement assis là, à écouter de la musique jouée juste devant toi, un concert privé, sous un ciel étoilé.
Little Hobo, trois sur cinq, à Porh Lamo le 27 septembre.
Je vais te raconter comme je suis contente de commencer cette activité non rémunératrice je crois bien, mais tellement enrichissante.
Correspondante locale de ta commune, ouais, ça me plaît.
PS: fait exprès d'avoir mis les photos floues ;)
Yaâârk !!
RépondreSupprimerL.
Je ne suis pas surpris que cela te plaise.
RépondreSupprimerBientôt une star locale ! :-)
RépondreSupprimeril faut oser. passer devant. et immortaliser tout cela.
RépondreSupprimersinon bravo.
tu racontes bien même quand tu veux pas raconter.
RépondreSupprimerCaj (?) oui, il faut.
RépondreSupprimerAriana, merci, j'ai aimé cette soirée :-)