1.8.10

Bleu.

C'était vendredi soir. Mais peu importe le jour. C'était un soir.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé des nuages ni de la plage.
C'est un pays où l'on peut se sentir isolé rien qu'en regardant le ciel, ou bien le sable.
Nous étions peu nombreux, là.
C'était un soir, un soir où l'on remarque les messages inscrits sur le sable, par des mains aimantes, où l'on regarde les adultes redevenir des enfants, à qui lance le caillou le plus loin, ou bien, les silhouettes solitaires et pensives, venues là pour se ressourcer sans doute.
Il est des paysages, en plein vent, où chaque détail prend de l'importance. On se dit que les îles savent léviter au-dessus des océans, ou que les nuages savent se transformer en touches de pinceau, légères, comme une idée de blanc, juste suggérer.
Nous sommes restés nez au vent, j'ai fermé les yeux un long moment, le temps que les battements de mon coeur répondent au reflux de l'océan, et au Vent.
Ce Vent qui bat. Comme la vague et le temps. Je.

3 commentaires:

  1. Et moi je vois un vaisseau fantôme dans les nuages, au dessus du voilier. Le vois-tu sur ta photo ?
    Je ne sais pas si les îles lévitent, Tifenn, mais si c'est vrai, alors j'en connais une qui a bien du mérite à essayer de le faire en ce moment, si tant est d'ailleurs qu'elle ne finisse un jour par sombrer.
    Et alors là, vraiment, comme dit l'autre "les bourges seront niqués" !

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  2. De la sonmai comme il dit :-)
    Je vois le vaisseau fantôme oui, plus rien ne m'étonne dans ce pays!
    Ami poète :-)!

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  3. Oui je le vois aussi. Avec le vent on voit double et centuple, c'est joli. La vie.

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Un petit mot n'est jamais si petit.

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