Le pour.
Gagner des sous.
Manger des pâtes avec du beurre.
Voir du monde.
S'habiller bien (et donc faire une journée shopping)
Sourire.
Ne plus réfléchir à demain.
Faire partie des femmes actives.
Payer des impôts (oui parfois, on a envie d'en payer).
...
Le contre.
Ne plus pouvoir écrire.
Ne plus voir ses enfants (horaires de fermeture: 19H00!!!)
Payer des impôts (cherchez pas...)
Ne plus lire.
Ne plus regarder le ciel.
Ne plus faire de moto quand je veux.
Ne plus voir ses enfants.
Ne plus manger de pain maison.
Fermer la chambre d'hôtes.
Ne plus être joignable, par toi.
Ne plus faire de photos.
Ne plus rêver.
Continuer à porter des jeans et des vieux pulls.
Ne plus voir les gens que j'ai envie de voir.
Faire un métier qui ne me convient pas, pas pas pas du tout.
...
Mais.
Voilà. Ce sont les questions qui tournent dans ma tête à l'heure des décisions. Cette semaine, j'aurai RDV avec le grand patron pour décider de mon avenir professionnel.
Je suis sur un fil, celui de l'indécision, gagner sa croûte, oui, mais à quel prix?
Beaucoup de femmes font ce choix, parce qu'elles n'ont pas le choix. Ce sont celles que vous croisez dans le métro, qui regardent au sol, parce qu'elles vont là où la nécessité les mène, ce sont celles qui ont perdu leurs yeux ouverts sur la beauté des choses parce qu'elles doivent nourrir leur famille, payer un loyer, rembourser leurs prêts, manger chaque jour, survivre.
Ma conscience me dit: elles y arrivent, elles parviennent même peut-être à trouver des satisfactions, parce que la tâche leur plaît, ou bien qu'elles sont satisfaites du travail bien fait.
La voie que j'ai choisie n'est pas simple, elle me coûte au quotidien, le quotidien des factures. Mais.
Je vis ma vie, suis-je égoïste de préférer manger des pâtes toutes nues, de me poser chaque jour la question du lendemain, l'angoisse de la panne de la voiture, ou une autre bêtise du genre, irréparable quand tu n'as pas le sou qui te permet de remplacer la pièce usagée?
Suis-je coupable d'espérer un jour que l'accueil des Zotes rapporte au moins juste assez pour rester dans cette maison en bois, dans ce pays de vacances, que tes enfants aient de quoi se vêtir?
Suis-je à ce point inconsciente de me poser ces questions, reprendre le travail dans une entreprise, un travail qui ne m'épanouit pas, qui lutte contre mes principes, ou le peu que j'ai de principes?
Voilà.
Voilà où j'en suis aujourd'hui.
Et ce n'est qu'une miette de mes pensées qui traînent, les autres sont ailleurs, merci, élevées par un Vent qui me porte et me maintient, l'envie.
Je.
PS: le RDV est le 22/09 finalement.
Et comment vas-tu?
Je. :-)
je ne peux te donner de conseil mais
RépondreSupprimerBE FREE.......
et ça je suis sûr que tu le seras toujours.
bon courage à vous, à une époque où ce qui compte ce n'est que l'argent et plus le bonheur, l'oisiveté, la solidarité et la liberté
Mais je reconnais cette dernière photo... tiens, tiens.... Merci de ta visite et de tes mots rassurants qui me font du bien.... J'espère que tu garderas ta petite maison noire, tes champs de fleurs, ton temps précieux pour ceux et ce que tu veux.... pour passer nous voir aussi....
RépondreSupprimerC'est bien de penser à tout cela. Ca carbure dans le ciboulot et au coeur profond. Tout est aussi négociable. Une période temporaire ? tout est temporaire, il faut tout essayer et ne pas se sentir coincé si on dit OUI un jour. Un an ou plus tard encore on peut dire NON.Tu as déjà fait...Le temps partiel est super (negocier, negocier...). la liberté n'a pas de prix mais c'est aussi une histoire de famille, de choix ou non choix à deux et +++
RépondreSupprimerLôlà
Be free, ah ah ah.
RépondreSupprimermerci quand même :-).
Papillon,ah bon? :-) le monde est-il si petit?
(chuut)
Maison en bois, et toit noir, mais la maison est pleine de couleurs :-)
Lôlà, oui, la liberté n'a pas de prix. mais.
Pffff.
Je ne sais pas.
RépondreSupprimerMais tu sais.
Siroco
Je sais ce que je ne veux pas. Mais tout le reste, je ne sais pas.
RépondreSupprimerIl n'est pas femme plus active que celle qui s'occupe à temps plein de sa maison et de ses enfants, mais c'est pourtant une réalité qu'une grande partie de ses contemporains, hommes ou femmes -et peut-être femmes plus encore- ont bien du mal à concevoir.
RépondreSupprimerbon courage , un peu de beurre dans les épinards ça fait pas de mal...
RépondreSupprimerLe choix est peut- être un luxe...
le temps est là : tu sais utiliser chaque instant.
Bonne rentrée à vous tous.
ps : Je ne connais pas de balance qui puisse peser le pour et le contre de nos décisions. Il nous reste nos capacités face à nos obligations...
RépondreSupprimerbisous
On est le 27, donc tu connais forcément la réponse que tu as donnée : ) Le temps partiel oui, pourquoi pas, un peu plus d'argent c'est de l'énergie et permet certaines échappées...belles.
RépondreSupprimerBises.
Marie Anne, on fait des choix pour améliorer chaque jour. Ce sera ma seule préoccupation.
RépondreSupprimerDana, le 22 septembre, j'ai encore quelques jours pour me renseigner sur mes choix, mes droits, mes devoirs, etc etc...
Il y en a plein oui, et elles s'adaptent, certaines arrivent encore a ouvrir les yeux sur la beaute du monde. J'ai idee qu'il n'y a pas de bonne solution dans ce cas la, toujours un sacrifice a fair quelque part. Mais on s'adapte. Courage.
RépondreSupprimerCe choix là est un des plus dur.
RépondreSupprimerActuellement je n'ai pas encore à me le poser mais j'ai été de ces femmes qui travaillaient sans m'épanouir pour des causes qui ne plaisaient pas.
Je sais que la question va rapidement se reposer ...et je n'ai pas encore la réponse.
Juste mon éducation qui me poussera à trouver un travail car il le faut.