Un après midi d'été, notre douce et grande puce était près de la porte du cellier, lorsque qu'une mouche s'y posa... sans hésitation aucune, notre toujours douce fillette, s'écria :"il faut la mortir!!"
Il n'y a pas très longtemps encore, je vis notre fils s'exercer à un jeu dont lui seul avait la clef: il marchait en gonflant les joues et en expulsant de temps à autre une bouffée d'air; pris d'une subite envie de partager son plaisir il vint vers moi en souriant, recommença la manoeuvre ventilée, et me regardant droit dans les yeux, réjouit:"t'as vu? j'ai plus de souffleur!"
Et ce matin, l'architecture ou le plaisir de construire étant un mal (pardon, une qualité) de la famille, notre aînée à nouveau, construisant son château de cubes avec l'aide de son père, voulait "agrossir" l'édifice...
Nous attendons avec impatience les premiers mots de la petite dernière, notre besoin de vocabulaire étant insatiable...
Comment ne pas évoquer les "crass-colles" de la cuisine ? l'oreille avait déjà saisi toute la traîtrise de ces indispensables objets d'avant le mortel téflon, dans lesquels la cuisson douce ou parfois (trop) forte impliquait à la suite une longue dose de ce coûteux ingrédient introuvable même dans les meilleures boutiques : l'huile de coude!
RépondreSupprimerChers petits, si doués pour nous offrir une autre image du monde, qui n'en sont pas trop encore à fouler les sentiers battus bordés de hauts murs des générations antérieures !
Le plus important domaine du monde est sans doute celui de l'enfance...
Youpsss!! Pas de mots aussi poétiques pour la Noon!! Juste un grand salut pour te féliciter de cette chronique tribulatoire que je suis avec sourires et délectation!! Bravo pour ces petites perles savamment contées!! Et pour l'imaginaire tranquille de tes Titis-Pierrot!!
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