Perché sur tes hautes pattes aux doigts gantés de jaune, tu te détaches du ciel bleu, oiseau gracieux.
Tu promènes ton bec allongé et fin, dans l'air marin qui est le tien.
Ici, tu es chez toi.
La plume qui souligne les mouvements de ton cou s'étire, fine.
Ton oeil noir ne rate rien, d'ailleurs quand je m'approche, mine de rien, tu t'envoles.
Alors, ton cou se plie, il forme une anse qui ressemble aux méandres de ta rivière, et tes ailes se déploient comme deux voiles immenses.
Je vois bien que tu t'appuies sur l'azur qui t'emmène au loin. J'entends presque le bruit de l'air qui se faufile entre tes plumes, le battement de ton coeur.
Je vole ton image floue comme un fantôme, jamais tu ne seras prisonnier de ma boite noire, espoir.
Peut-être qu'un matin, alors que t'éveilleras d'un sommeil furtif, je serais là et cette fois, tu me laisseras le temps. Tu te feras beau, tu lisseras tes plumes, et de ton regard de coté tu cligneras de l'oeil pour me dire, tu vois, un peu de patience...
Le "Tu" dans tes textes me tue...
RépondreSupprimerJe crois que tu raconterais cet oiseau autrement sans ce "tu" réducteur, qui le rend familier et ordinaire. Et d'autres images viendraient sous ta plume, comme s'il s'était libéré de la laisse qui le tient et le "tue".
Essaie de raconter sans ce "tu", Tifenn ! ^^
(Pour voir)
Besos ♥
Chiche! (et puis j'avais pas l'temps)
RépondreSupprimerJe préfère ce texte là au suivant.
RépondreSupprimerL'oiseau, lui....
L'oiseau lui, s'est envolé...jusqu'à la prochaine fois ! :-))
RépondreSupprimerje préfère celui-là aussi.
RépondreSupprimer