10.8.10

Solitude...

On pourrait croire que je n'aime pas être seule.
On pourrait croire que je m'ennuie, seule.
On pourrait croire.
On devrait savoir, que trois enfants, c'est occupant.
On devrait savoir, que parler, parler, répondre aux questions, écouter, écouter, se taire, approuver, gronder, guider, aider à choisir, être responsable...c'est fatiguant, aussi.
Même si.
Parfois, les vacances font que je me retrouve seule (mais pas seule vraiment, puisque si je suis seule c'est pour rester avec mes Hôtes qui me font le plaisir de venir ici), seule sans Homme et sans enfants.
Comme à la fin de cette semaine, dès jeudi.
On pourrait croire que je vais savoir.
M'occuper.
Mais.
Les premières heures, je vais me perdre dans le grand silence d'une maison vide, et crois-moi, ça fait une différence.
Et puis.
Les heures qui suivent, je vais m'étourdir de musique. Ecouter pour de vrai. J'entends par là, que je vais être sur le canapé, je ne ferai rien d'autre qu'écouter. Ou bien. Ou bien je danserai. Parce que c'est ça aussi la musique. Parfois. Elle swingue. Elle ondule.
J'écrirai.
Voilà que je me suis mise à tenir une sorte de journal d'août. Tu sauras.
Je crois bien aussi que je ferai les choses graves, les choses pas drôles de la vie du travail, celles de mon travail d'avant, des décisions à prendre, que je ne parviens pas à prendre.
Et puis, je corrigerai la version corrigée d'aujourd'hui (la quatrième mazette!) de la nouvelle que je voudrais envoyer à un concours. Juste pour le thème qui me plaisait, pas pour le concours lui-même, il n'y a à gagner que la satisfaction d'un travail achevé.
La moto, bien sûr. Etre seule, ce sont des perspectives de balades en moto. Sous le soleil, vers la plage, vers la barre, prête à nager dans l'océan, si le temps.
J'attaquerai d'autres recettes d'Alfredo, il est temps, les légumes d'été, tu vois, tu sens.
Je prendrai soin de mes Zôtes pour qui je suis mieux disponible dans ces jours-là.
Et puis, dimanche soir, quand la tribu rentrera, la maison sera claire, et le repos de mon esprit.
On saura que j'aime aussi être seule.
Avec mes chats.
Avec le Vent, la pluie et le beau temps.
Avec. 

4 commentaires:

  1. Je voudrais bien lire cette nouvelle là.
    Belle écri-veine !
    Chance de ces moments à soi où on entend tout autre, écoute, perçoit, rires et larmes coulent alors différents comme les tam tam tam parfois, en brousse lointaine.

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  2. Tu es bien entourée pour quelqu'un de seule Tifenn, et on sent tes compagnons entre les lignes ou pas loin...

    Le travail c'est souvent ces moments de solitude indispensables, ceux qui permettent aussi d'écrire ces petits textes sur ton blog !

    Besos ^^

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  3. J'aimerais pouvoir jouer du tam tam. Mais.
    JE

    sirocco

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  4. Ella, je te l'enverrai si un jour j'en suis satisfaite. Ou bien pas, juste pour le plaisir.
    Jack, oui, très bien entourée, j'aime.
    Sirocco, le tam-tam, c'est pas si facile d'en jouer, je crois bien, mais :-).

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Un petit mot n'est jamais si petit.

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