4.8.10

La Robe.

Je me suis offert une petite robe. Tu l'aimes. Petite robe, façon de parler, elle est si longue. Elle est robe, comme le glaçage d'un gâteau enrobé. Elle rend beau. Je suis une meringue à la peau blanche, enrobée de chocolat mat. Tu voudrais imaginer croquer dedans. Imagine. Un chocolat avec un coeur dont tu ignores la saveur.
Alors tu croques.
Bien sûr, tu attends quelque chose, on croit toujours connaître le goût du chocolat, mais. Voilà que tes yeux fermés pour mieux déguster, tu cesses d'y goûter. La surprise. C'est que, vois-tu, il y a une liqueur, à l'intérieur.
Alors, tu sens la chaleur qui passe de tes lèvres à ta gorge. Elle fait glisser le chocolat et tu soupires d'aise.
La robe.
Elle cache tout, elle enrobe. Elle est douce, tu le sais, puisque tu l'as tenue en main. Enfin, tu crois.
Puisqu'entre la robe et moi, tu ne sais pas.

3 commentaires:

  1. Un robe à goût de chocolat, voilà qui est à croquer...
    Une robe de belle dame, tu vois l'allusion, même si on ne sait pas qui est qui.

    Bien dit Tifenn.^^

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  2. Ah ah, oh, j'ai un visiteur :-) Merci Jack le raconteur des belles dames :-)

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  3. C'est août, tout le monde fait rien...Pas même surfer, sauf les pirates^^

    Très bien ton texte "La Robe" comme celui du "9 juin", vraiment bien senti et bien dit...Si si !!

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Un petit mot n'est jamais si petit.

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