Ceux que je ne peux pas lire, ça ne tient pas à grand chose et j'ai très sûrement tort.
Mais, et c'est vrai, je n'aime pas du tout les signatures comme "bichon, nounouche, mounet, la tante à rené, le toutou du chat"...
Cette façon de dire sur soi, cette niaiserie volontaire, reconnue, me met mal à l'aise, ça dégouline de sucre, beurk.
Quand la main de la souris se promène sur un lien et qu'en bas de l'écran s'affiche une adresse comme "lacuisineàtatalulu" je vomis, je ne vais même pas cliquer dessus.
Ces blogs aux photos floues, ou verdâtres, mais pourquoi mettre une photo si elle est si manquée? ah, elle ne l'est pas?
Vous allez me dire, mais pourquoi écrire quand on écrit mal?
Ben voilà.
C'est ça le blog. Cette indécence à se mettre en avant coûte que coûte, même quand c'est raplaplat, inodore et sans saveur...
Pour son ego ou pour le plaisir avant tout? besoin d'écrire oui, d'accord, mais besoin d'être lus aussi, sinon un cahier suffit. (cahier/clavier).
Faire un miroir de soi, donner une image, vraie ou fausse, essayer de faire croire et finalement en dire plus que prévu, voire trop.
Et ne pas effacer malgré tout.
Et se permettre de juger ceux des autres. Donner un avis soit, mais se dire en son for intérieur, "ouh, c'est nul", sous entendu parfois "le mien est tellement mieux!"
Ne même pas répondre aux commentaires que de sympathiques et courageux lecteurs laissent. Les commentaires stéréotypés, copiés collés, ceux que tu retrouves d'un blog à l'autre "oh, c'est beau, biiiise" ou alors "ce que ça doit être bon" ben t'en sais rien, parce que tu ne la feras jamais de toute façon cette recette!
Parfois aussi, les vrais commentaires, ceux qui te font une remarque sensée "t'as oublié que artichaud c'est avec un T "ou "tu es sûre que la pomme de terre c'est un légume, ce n'est pas plutôt un féculent?"
ceux qui te font plaisir "tu écris bien" même si tu en doute à chaque mot, ceux qui tentent de percer la vérité sous le fard de la fiction "ah bon, tu as connu 10000 hommes?"
Avoir un blog, pour soi, pour les autres ou pour l'ego? Ecrire pour dire ou pour se mentir?
Blog, éternelle question pour se justifier d'en avoir un.
ps: je sais, je fais des fautes, je les verrai un jour.
Pas toujours simple. Je pense souvent à la majorité des lecteurs, appelons-les les tireurs de rideau, qui viennent jeter un œil mais sans jamais commenter.
RépondreSupprimerCertains passent des heures chaque jour à scruter la blogosphère sans jamais oser se lancer et il est probable qu'ils ne le feront sans doute jamais.
Commenter, prendre parti, mais sans juger. Le commentateur investi est parfois sur le fil du rasoir.
Oui, et parfois ne sait pas quoi dire. Pour ma part, soit c'est trop bien, et je ne trouve pas les mots, je le dis, qd ce n'est pas à mon goût, je ne dis rien, et quelque fois je peux être bavarde, mais pas souvent..et il faut aussi tenir compte des commentaires qui précèdent, ils peuvent donner un autre sens à ce qui est écrit!!
RépondreSupprimerMon propos (ouh, snob va!) est fait en fonction de questions qui viennent souvent me cogner la tête...et de la necessité d'un blog...
Bonjour Tiffen, ce petit post mène à la réflexion,voila pourquoi je poste un commentaire ;-)
RépondreSupprimerC'est bien en effet la partie commentaire qui m'a interpellé, notamment sur le fait de laisser ou non un commentaire.
Je suis une grande lectrice de blog mais ce n'est pas si souvent que je commente. Je me suis retrouvée dans cette partie.
Et lorsque j'aime bien un post, souvent je commente en vers, un petit plus, pour sortir de la platitude.
Pour ma part, un blog pour tenter de trier les pensées, les flashs des mots qui résonnent et qui donne sens à ce que je peux vivre.
Amitié.
C'est pas faux. C'est même plutôt juste.
RépondreSupprimerEh ! Mais c'est un article pour le plafond ça !
RépondreSupprimer;)
Excellent billet qui fait réfléchir (désolée, mais crevée, je ne puis développer. Mais je n'en pense pas moins :)) )
Sil, je connais aussi cette "compulsivité " de visiter des blogs voisins, les lire, et puis laisser décanter ce qui a été lu, ou être surpris d'y repenser plus tard, parce que la réflexion a fait son chemin..et alors, il est trop tard pour laisser un comm, parceque ce n'est plus d'actualité. Tu as raison de répondre en vers, non seulement, c'est joli, mais en plus, c'est un "exercice"!
RépondreSupprimerLa mère Castor, oui? je crois que tout bloggeur se pose des questions. Mais qu'il n'y a pas de réponses. En tout cas, pas qu'une seule. Et en plus, elle peut changer.
Zoridae, ben euh, c'est que je continue d'y penser, mais je ne m'invite pas sur la plafond...je m'y sens un peu toute petite ;-). Merci.
Tu as su mettre les mots sur mes réflexions bloguesques : nécessité, besoin ? commenter à tort à travers ? exhibition ?
RépondreSupprimerAprès une grosse pause (une bonne année), je reprends un peu mon blog que j'avais mis entre parenthèses. Je ne l'ai jamais effacé ce petit bout de moi, j'en ai même gardé une sauvegarde dans un coin de mon ordinateur, malgré mon indécision à son égard... Mais on n'efface pas aussi facilement 3 ans d'écritures, d'échanges, de tranches de vie aussi facilement. Parce que c'est un petit bout de moi justement, pas totalement assumé c'est vrai, je pense qu'il restera toujours dans un petit coin, accessible "au cas où".
Tu sais ce qu'elle te dit Tata Lulu ? :))
RépondreSupprimerAh ben moi j'agree cent pour cent. Les blogs gnan-gnan culcul la praline me font grimacer, mais que faire quand ce sont ceux ci qui laissent justement de gentils commentaires plein de fautes et pas seulement de frappe ou d'inattention?
RépondreSupprimerQuoi? un féculent les pommes de terre? Mr Garden juse ses grands Dieux que c'est un légume!
1000 amants? ca me laisse réveuse tout d'un coup.
Natacha, d'abord, je voudrais bien le voir ton blog ;-) . La question de savoir s'il faut fermer un blog est épineuse. J'ai souvent abandonné celui des recettes, mais j'y reviens toujours, parfois je me laisse délirer là bas, et puis, savoir faire c'est quelque chose que j'ai envie de partager. Mais celui ci, beaucoup moins lu/vu/suivi c'est mon "chouchou" . Je regarde en arrière, beaucoup de "textes " ne me plaisent plus, ou bien j'ai changé, mais c'est moi qd mm alors je n'efface pas. Je me "trahirais" en quelque sorte. Assumons, mais avec des prises de recul necessaires parfois, ça ne peut pas faire de mal!
RépondreSupprimerKitem, ah bon, un légume? mais c'est quoi donc le vrai alors?
1000 amants, oui, ça peut laisser r^veur et sur les genoux aussi;-)
Balmeyer, vas-y, dis!
Voilà c'est tout à fait ça :)
RépondreSupprimerJe vais faire ma timide pour l'adresse de blog. Je ne suis pas spécialement douée pour l'écriture, c'est plus instinctif que réfléchi...
Malgré un an de quasi absence je retrouve toujours mes anciens lecteurs les plus assidus, c'est plutôt marrants.
Pffff, l'enquête va être longue et difficile! ;-]
RépondreSupprimerLol, surtout qu'au bout du compte tu risques d'être bien déçue ;)
RépondreSupprimerLa lecture de votre texte m'a plombé la soirée..; quand cette éternelle question réapparaît, une nouvelle fois, elle me rappelle la réalité de ma virtualité récente.., comme le miroir forcé de ma non-existence, pis encore, cette appartenance à la communauté des bloggeurs, qu'entre nous soit dit, je hais, cette étiquette poinçonnée comme un code barre que je cache sous mon écharpe noire.., bon, je vais y penser...
RépondreSupprimerJe suis bien triste de plomber votre soirée...mais, il ne faut pas haïr les bloggeurs. C'est encore subjectif, mais cet espace là m'est devenu necessaire. Difficile aussi de haïr quelque chose ou quelqu'un de virtuel, puisque comme nous pouvons tous nous l'avouer, le blog c'est nous et pas nous à la fois. J'espère que la "vraie vie" reste en première place, mais le bloggeur n'a pas à avoir honte. Le blog, les rencontres virtuelles, parfois se transforment en rencontres réelles, parce que fond, ici, nous arrivons plus vite à l'essentiel et qu'ensuite, le face à face peut se passer de faux semblants. Certaines personnes que je connais en vrai, ne viennent pas ici, par peur de trop me découvrir. D'autres ne m'y reconnaissent pas, ou plutot, sont surprises. Ce qui continue de m'amuser.Alors, avouez votre facette bloggeur, ceux qui le sont vous acceptent comme tel et les premiers pas qui vont avec, faite le tri entre les mots que vous recevrez, vous finirez, à mon avis, par vous en enrichir. Bonne soirée quand même!
RépondreSupprimerfaiteS...plutôt...
RépondreSupprimerOn devrait toujours rester incogenito, comme disait Marcussette petite.
RépondreSupprimerTrès dur comme billet. Le monde du virtuel est peuplé de gens qui veulent surtout communiquer, car l'ami, le voisin, le collègue sont à des lieux d'être l'espace pour dire.
RépondreSupprimerRarement lu aussi petit.
Dur?
RépondreSupprimerOu réaliste?
Un blog outil de communication et d'échanges? oui. Je l'ai ouvert il y a 3 ans au début de mon congé et oui, j'y crée de vraies amitiés et il m'a permis d'avoir une fenêtre sur l'extérieur, de la campagne où je me trouve qui alors m'éait inconnue et pleine d'inconnus.
C'est vrai.
Mais je parle des blogs qui se complaisent dans la plainte...dans le fait de ralater les misères les plus noires recherchant la pitié.Ils ne permettent pas d'avancer et je ne vais pas checher ces blogs là. Ils me consternent. Bien que mon blog n'échappe pas à une certaine niaiserie, je suis la première à le reconnaître, je vais lire les plus "grands" ceux qui me font réfléchir, avancer, qui donnent de l'espoir.
Si ce que j'écris est si petit, faites comme moi, n'y revenez pas. OU bien j'écrirai plus grand. Je voudrais bien.
Sans rancune.
Ce qui est petit, si je puis me permettre c'est le jugement.
RépondreSupprimerLes gens se plaignent? D'une grande tristesse de le dire sur une page électrique.
Effectivement sans rancune et je reviendrai.
Bah, Noèse, c'est amusant, un peu de sarcasme, des fois ! Je suis le premier à dire qu'il est stérile de s'attaquer aux blogs qu'on aime pas, mais là, ici, c'est autre chose, c'est un mouvement d'humeur qu'on a tous eu, un vertige, par rapport à ce monticule de blogs qui existent !
RépondreSupprimerMoi ça m'arrive de lâcher ça contre mon propre blog, avec mes histoires à la con de chiens et de gamin ! :)
Moi qui pensait ne pas juger, juste regarder et commenter;-)
RépondreSupprimerEn tout cas, là, j'explose mes commentaires!
Oui, il y en a qui se plaignent, moi aussi, mais tu as raison, c'est bien triste. Je ne les juges pas eux, maisje ne les lis pas. Ca me déprime.
En revanche, dire des choses tristes, mais "bellement" c'est différent. Se poser des questions aussi.
Enfin bref, je suis contente de voir qu'on peut discuter aussi.
Quand j'ai écrit ce blog, il n'y avait aucune animosité en moi, et vraiment je suis surprise qu'on puisse le trouver dur.
Comme quoi, on peut lire entre les lignes, ou comprendre de plusieurs façon un seul message.
A bientôt alors.
heu "bouille de grenouille" ça ressemble à "le toutou du chat"... mince ;))
RépondreSupprimerMais c'est très vrai parfois, certains blogs piquent les yeux et font relever les sourcils bien haut !!
ça c'est billet qui donne envie de réflectionner longtemps puis de revenir commenter... sur le pourquoi du comment on lit des blogs / on les commente + ou - souvent / on se met à en faire / on arrive (ou pas) à les tenir... mais déjà que je lis avec du retard le jour où je repasserai ça sera complètement plus d'actualité !
RépondreSupprimerAlors tant pis, je laisse mes questions sans réponse, peut-être qu'au hasard de la blogo un jour je trouverai l'explication !!
Ceci dit, après avoir initié le grand débat 2008 sur la nature de la pomme de terre je ne pouvais pas me "terre", non ? ;)
Et puis au passage... une très bonne et belle année à toi Tifenn ! gourmande et poétique bien sûr :)