22.4.12

Corsica #1 (Prologue)

Avertissement

C'est ce que je me disais l'autre soir dans les pages blanches de mes nuits sans rêves. Il faut que j'avertisse. Ici, quel que soit le nombre de mots que je vais y consacrer, quelle que soit leur valeur, ils ne seront que mon avis ultimement personnel et subjectif, exacts à l'instant où ils s'imprimeront sous tes yeux, lecteurtrice, faux dans l'instant qui suit tant est vrai que quand tu penses une chose il se peut que ton avis évolue avec le temps qui passe, et la distance, et la réflexion, comme celle de l'image que tes yeux à l'envers et énamourés te renvoient, ou comme l'enchainement imperturbable de tes pensées.
Ainsi je suis allée en Corse, et il en restera quelque chose mais je ne sais pas encore quoi, tout à fait.
Parfois tu liras peut-être ce que l'homme (que je surnommerais "le Taiseux") ou les enfants (que j'affublerais de charmants surnoms comme pour la grande "les yeux bleus", l'entre-deux "les fossettes" et la troisième "le nez qui frise") auront dit, ou compris de ce qu'ils auront vu.
Mais en dehors de ça, c'est ma vision que tu liras, inexacte parce qu'infime, juste le reflet de la vague avant qu'elle atteigne la coque jaune du bateau.
Je voudrais te raconter chaque jour, mais tu t'ennuierais.
Je ne sais pas encore bien comment je vais m'y prendre, mais voilà, je suis allée en Corse, et il en restera quelque chose, même si je ne sais pas encore quoi au-delà des 1490 photos. Un peu la même date que la découverte du nouveau monde, à deux photos près.


A bientôt, quand je me serais réveillée...

2 commentaires:

  1. je savoure déjà au premier épisode Nice calvi
    Je n'ai jamais eu le mal de mer dans aucun de ces bateaux et aucune des moultes tempêtes...et un jour, Ô tristesse désarroi, un jour de janvier il y a 7 ans je pense...dès la sortie d'Ajaccio ( en hiver la mer peut être vraiment moche et surtout les bateaux plus petits moins stables car les bolides parfois se reposent)...ça a été l'épouvante. je ne connaissais pas ce bateau, on est devenus du linge dans une machine à linge et là pauvre de moi....pauvre de moi depuis je ne remonte plus dans un ferry. Ca m'a fait drôle, je te le dis, après presque 50 ans sans soucis, comme une fleur au bastingage et je me moquais des gens qui ne pouvaient prendre que l'avion je les trouvais bien fragiles, je ne savais tout simplement pas de quoi il s'agissait.

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  2. il y a une quinzaine d'année, je suis parti en mission en Corse pendant 15 jours
    ça m'a permis de visiter toutes les villes, de Bastia à Bonifacio en passant par Calvi et Ajaccio, sans oublier Corte, Sartene, Porto Vecchio...
    j'ai pu m'imprégner de cette Ile, sans être outre mesure surpris.
    faut dire que j'ai été à bonne école avec les Cévennes
    j'attend la suite du reportage ;o)

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Un petit mot n'est jamais si petit.

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