Découvrez José González!
Il est arrivé sans crier gare, je devais être en mouvement planétaire d'épluchage de pommes, il a serré mon ventre par derrière, juché sur son tabouret, il a dit: pourquoi ton ventre ne fait plus jamais de bébé maman?
Mon couteau a cassé la pelure, ma main s'est arrêtée de tourner, mon coeur a frôlé le battement, j'ai souri: pourquoi mon chéri? tu voudrais un autre bébé?
Je me suis tournée vers lui, avec son ciel innocent dans les yeux et sa peau de pêche sous ma main, il m'a dit: oui, ce serait bien un autre enfant, un garçon, je pourrais jouer avec lui.
Et puis c'est vrai qu'on leur dit qu'on est tellement contents d'eux que c'est pour ça qu'ils ont un frère, une soeur.
Et puis c'est vrai que c'est un garçon serré entre deux filles.
Et puis quoi, il a tellement de dragons, de dinos et de requins, ses bras ne les portent pas tous en une seule fois, faut partager.
Et puis, t'en as marre mon ange de jouer avec Sarah Kay, tu voudrais bien faire Speederman, tiens je ne sais même pas comment ça s'écrit, tu aimes le rose et jouer à la dînette, mais la course du plus fort, du cri le plus féroce, de la grimace la plus atroce, faire le garçon avec la boue sur le pantalon, tu aimes aussi.
Comment te dire que c'est dur de savoir si c'est bien, si cette chance qu'on là de vous avoir tous, en forme, joyeux, vivants c'est tellement extraordinaire, pourquoi risquer...?
Comment te dire que malgré l'élasticité proportionnelle de mes chairs et de mon coeur, de cet abîme si grand qui s'ouvre quand parfois je songe à ce qui peut vous arriver de pire, je ne sais pas si j'en serais encore capable?
Comment ne pas te faire voir comme parfois je fonds en voyant le petit poing sur la photo, comme je soupire en me rappelant le tiraillement du sein, comme je plonge ma tête dans un livre pour ne plus trouver mon nombril et ainsi ne plus en faire le tour...
Quoi, n'est on pas bien comme cinq doigts d'une main?
Rien ne vous empêche, il m'a dit, le savant, ah bon? je me suis dit.
Mon chéri que j'aime, comme ta soeur et comme ta soeur, je vais laisser le temps, les choses, la vie s'écouler, l'horloge tic tac dans ma tête, ma pensée suit son cours, je vais l'attraper, je te dirai.
Mais là, je ne sais pas.
Sacré petit bonhomme !
RépondreSupprimerMa gorge se serre.... c'est fort...c'est beau...c'est chaud dans mon coeur. Merci petit korrigan, merci Maman fée.
RépondreSupprimerC'est tout beau, c'est tout doux, c'est tou...chant...
RépondreSupprimerHey, tu as vu, c'est mon premier commentaire ! Qui sait s'il y en aura d'autres ?... Bise et que les Bonnes Fées de Locoal t'accompagnent dans ta réflexion.
hooooo... Alors prends ton temps.
RépondreSupprimerMarcus: ouais!
RépondreSupprimerNopilouma: merci...
Chris: waaa, je suis flattée, vraiment, tu te lances, fait gaffe, on s'attache! et merci;-)
Lisenn: oui, mais..le temps...
C'est très beau, émouvant...
RépondreSupprimerExiste-t-il un comité de soutien à la légitime revendication de ce grand garçon ? Si oui, j'adhère de suite. :o)
RépondreSupprimerBen oui ma chérie, à te lire, je comprends toujours plus pourquoi je t'aime, parce que tu es tout ça,que ta richesse est infinie et que c'est un honneur, en plus du bonheur, de te connaître.
RépondreSupprimerEt puis je sais bien que tu vas effacer, modeste comme tu es!
Pas si anonyme.
heureusement que ton coeur ne se mesure pas à l'aune du nombre d'enfants, sinon tu en aurais une vingtaine!!!
RépondreSupprimerl'anonyme sur laquelle tu t'es exercée