Ici, nous n'avons pas encore allumé le poêle. Il fait assez tiède encore dans la maison.
Mais.
J'ai eu froid. Tout à l'heure. Alors j'ai mis de la musique. La musique donne de la chaleur, tout le monde sait ça.
Mais j'avais encore froid.
Alors, j'ai mis par dessus mon pull, un autre petit pull, une sorte de boléro, le bas du pull arrive au milieu de mon dos.
Ma fille, la petite, a dit:
"Oh, mais il est tout petit riquiqui ce pull. Tu as froid? Attends, je vais te réchauffer"
Avant même que j'aie eu le temps de faire le noeud qui ferme le pull, en haut, ma fille, s'est jetée sur moi, les deux bras autour de mes hanches, sa tête à hauteur de mon ventre, debout sur la pointe des pieds.
"Tu as chaud, maman?"
Oh oui, ma petite chérie, j'ai chaud. J'ai chaud dehors et j'ai chaud dedans.
Tu vois, le petit radiateur a besoin de bras autour. Pour rayonner encore.
Je voudrais réchauffer encore longtemps.
Je viens de l'écrire chez Lise, tiens, je le redis :
RépondreSupprimerC'est l'amour qui réchauffe une maison, ( un corps, une vie...), pas le bois, ni le gaz, ni le fuel, ni l'électricité, ni l'ordinateur, ni rien d'autre. OUI.
Oui. l'Amour. Que ça. Mais alors...:-))
RépondreSupprimerAdorable. Même pas la peine de demander d'où viennent ces petits mots là, d'une mine inépuisable que des parents aimants provisionnent à chaque instant et où leurs enfants peuvent se...lover ou creuser pour prélever.
RépondreSupprimerLover: je lis: mot d'origine inconnue..Je suis allée voir notre vieille encyclopédie, parce que le rapport avec "love" anglais m'a sauté aux yeux, tout d'un coup.
c'est beau et si touchant. vive l'enfance.
RépondreSupprimerJe fais un essai avec Open ID
RépondreSupprimerCa chauffe
Ton magnifique billet me fiche un peu le blues, car je dois parcourir des milliers de km pour que mon ventre rayonne...
RépondreSupprimerJe le sais par ma fille, devenue bretonne récemment, que vous vivez un été indien...