Juste, à l'instant, je réalise que demain est un jour qui va compter dans ma vie professionnelle et qu'il correspond aussi au changement de saison. Il détermine la fin de quelque chose ou le début d'une autre. Je ne veux pas de demi-mesure comme d'une demi-décision.
Quelle qu'elle soit, cette décision fermera la porte d'un domaine.
Je trouve marrant ce parallèle, comme si je me calquais sur le calendrier lunaire. J'en connais une, mon amie de Paris, qui sait tout de moi, qui rirait bien tant elle aurait su depuis longtemps à quel point c'est évident.
Elle me parlait, il y a plus de vingt ans maintenant, de pleine lune, en criant et s'agrippant à ma manche, un soir que j'avais un rendez-vous galant. Avec Lui.
Elle avait raison, ah ah.
Maintenant, je crois qu'elle me fixerait de ses grands yeux vert d'eau et sourirait franchement, de l'air de celle qui sait devant celle qui ne sait pas, qui n'a jamais aussi peu su, d'ailleurs.
Je quitte l'été pour entrer dans l'automne. Heureusement j'aime cette saison. Ses couleurs. Sa lumière. Celle des matins frais, alors que le soleil te fait croire que c'est encore l'été, mais que mettre le nez dehors te fait comprendre que non, il fait bien trop froid.
Demain matin, sera mercredi comme un autre.
Demain après midi, je serai sur ma moto, sur un ruban noir, sous un ciel bleu, j'aurai le plaisir encore de ce trajet, je prendrai le temps de me dégourdir les jambes dans la ville de Gwened, je verrai de belles choses ou je ne verrai rien, mais j'irai à cet entretien les mains dans les poches.
Parce que mon esprit a bugué (mot laid, mais qui dit bien ce qu'il en est).
Je voulais préparer, genre, les questions réponses, je voulais anticiper, préparer les réparties.
Mais.
Mais je suis incapable du moindre plan, ma façon d'être c'est le "terrain", il faudra que je me modère, avec ma tendance à finir les phrases. Je dois les laisser parler. Réfléchir avant de répondre. Ne pas donner de réponse définitive avant d'avoir tourné sept fois dans mon cerveau toutes les options.
Je sais ce que je dois, je sais ce que je ne veux pas, je ne sais pas ce qu'ils vont me proposer, je ne sais pas ce qu'ils veulent. J'aurais beau imaginer, je suppose que je suis loin de ce qui va se dire et s'entendre.
La lune va être pleine, et moi je serai vide.
Ce soir, je me nourrirai d'elle, de sa lumière, de son intemporalité, j'essaierai d'élever ma force à sa hauteur, histoire de voir si à 15heures je saurais décrocher la Lune.
Tu as ressorti ta balance !
RépondreSupprimerVas où le vent te mène, lui et toi seul savait :) mais fait attention à ne pas t'envoler !
Sinon, le changement, je pensais que c'était jeudi, le 23 ???
Pour le changement oui, je crois même que c'est la nuit du 22 au 23 à 3h du mat environ.
RépondreSupprimerMais c'est juste une image :-) pas loin de la vérité :-)
Nous verrons...
Tu me sembles bien prête à un nouveau départ. Je croise les doigts pour qu'il te mène là où tu veux aller.
RépondreSupprimerQue la force soit avec toi, Tifenn.
RépondreSupprimerMais n'y va pas trop fort quand même, j'te connais.
Pourquoi decrocher la Lune... quand on a les etoiles....? bonne route demain.. Tifenn. La voie lactee est grande pour que chacun y trouve sa place.
RépondreSupprimerUne belle journée , c'est.
RépondreSupprimerLes pages tournent.
Bises encore
L.
Comment s'est passé cet entretien ? Si tu n'as pas décrocher la lune, ils ont du te la servir sur un plateau !
RépondreSupprimerLa tête dans les étoiles, car il faut savoir rêver... et les pieds sur terre où nous y avons tous notre petit coin de paradis ;-)
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