6.1.12

Il faudrait

Il faudrait...

Des nuages de lune, 
dans le sable de dune.

Des fragments de soleil,
Tissés de nids d'abeilles.
Ou des araignées dentelières,
En habits de lumière.

Il faudrait aussi 

De l'herbe rouge,
Et du papier mâché.
De l'eau qui bouge,
Et des assiettes cassées.

Ou bien 

De quoi courir plus vite
De quoi manger plus
De quoi rire souvent
Fou
Et puis dormir.

Et encore

Le pouvoir de l'oubli
Pour penser à demain.




6 commentaires:

  1. Ma carte mentale du paysage
    Prétexte de la photo, je vais laisser tes jolis mots, Tifenn, pour disserter un peu si tu me le permets sur ce magnifique paysage qui est le tien et que tu m'as fait découvrir. Merci Merci Merci !
    Tu le sais, je suis mal à l'aise au delà du Magouër. J'ai souvent exprimé ce sentiment, ici notamment.
    Plus je m'avance vers la mer, plus je ressens le danger - prégnant - sous des dehors pourtant si paisibles en apparence.
    Sur la côte occidentale de Quiberon, c'est différent, le contraste est plus saisissant. C'est grandiose, sur-dimensionné même et ça pourrait sans doute impressionner bien davantage. Pourtant je ne m'y suis pas senti mal à l'aise, même alors que je faisais le pitre sur les granits.
    Là-bas, la confrontation terre/mer est radicale. Mer contre falaise on sait d'emblée à quoi s'en tenir. Le paysage imposerait presque au visiteur, à l'humain, de choisir son camp.
    Mais tout autour de chez toi, là où les hommes et les femmes vivent à fleur d'eau c'est beaucoup plus équivoque, troublant pour tout dire. En remontant le cours de la ria au-delà du pont Lorois, qui symbolise "la frontière" dans ma carte mentale du paysage, tout semble différent apaisé, trop sans doute.
    La ria dans tout ça ?
    C'est la femme, sensuelle, éternelle, qui joue dans ce singulier paysage de contact et d'échanges, le rôle indispensable du trait d'union. Sans elle, rien n'est possible. Pourtant au gré des marées, au fil du temps qui passe, elle doute et parfois se rebelle, questionnant secrètement ceux qui l'aiment et la regardent passer chaque jour en leur demandant : "Et moi dans tout ça, où est ma place ?"

    Et qui sait si la ria n'influence pas les femmes de ce pays… un peu beaucoup, passionnément, à la folie ?

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  2. Et qu'est-ce que tu voudrais que j'ajoute après ça? (Je parle du comm de Marcus bien sûr)

    Juste, petit scarabée d'aber, n'oublie jamais que même la chenille terrestre redémarre.

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  3. Marcus, j'ai relu ton commentaire plusieurs fois en me disant qu'il ferait à lui tout seul la promotion de ma région et d'une façon prégnante, comme toi qui sait si bien ressentir les choses, les lieux, les gens.
    Patrick, ben ouais, pas facile d'écrire après Marcus...Merci pour le petit scarabée, dont le symbole me plaît :-) Puisqu'il donne de l'espoir.
    A vous deux donc, merci d'être là, si j'osais, et j'ose, je dirais que je vous aime :-)

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  4. Peut-être vivre seulement au présent ? Bises.... (Et bravo pour ce joli texte...)

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  5. Comme c'est joli ici , à suivre donc !

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  6. Papillon, merci merci :) oui, carpe diem, je l'ai marqué qq part ça d'ailleurs !
    Hélène, vrai? merci c'est gentil! et bienvenue!!

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