8.2.11

Ciel!

Dans quelle pièce s'exclame t-elle : "Ciel! mon mari!"?

Bref. Ce soir, le ciel était si beau que voilà, quelques photos. Je n'avais encore pas mon APN avec moi, mais c'est la faute de l'hiver. Perte de réflexes, engourdissement du cerveau.

(ce matin)

Le matin, il teinte de pastel l'eau qui le reflète. La brume, parfois,  lui donne un air timide, à faire rosir son atmosphère.
En journée, il faut encore se battre avec quelques nuages cotonneux, de ceux que le vent malmène, en les poussant au-dessus des toits comme une cavalerie en retard.
Et le soir.
Le soir, il explose de ce que le journée ne l'a pas laissé faire, il se met en quatre, en mille, en couleurs de pinceaux tendus, affûtés, en traits de blancs que le voyage trace prestement de l'Est à l'Ouest. La même direction toujours
Bientôt, les longues marches matinales, ou encore celles du soir quand la nuit se fait tardive, enfin.
Mais même la nuit noire, me fait voir les étoiles brillantes : au panthéon Orion, qui me fait de l'oeil dès que je le retrouve, fidèle.
(ce soir)

 Et puis l'eau.
Ce pays entre terre et mer qu'est devenu le mien, affleure de partout, comme si l'éponge terrestre se défaisait des océans qui sont en dessous. Où que j'aille, l'eau est là, présente, dangereuse ou belle, profonde ou flaque, océan tumultueux ou étang calme.
A regarder l'eau, tu sais bien le temps qu'il fait. Elle passe du gris au noir, du bleu à l'émeraude, elle se fait lisse comme du cristal ou frisée comme une écharpe tricotée.
Mon baromètre est à quelques pas de chez moi.
J'y vais à pieds le matin souvent, que ce soit la vue du ciel qui me dit que c'est le moment, ou une simple envie de délier mes pensées, en marchant.
Ce soir, regarde.
Il y a avait ce ciel superbe, et l'eau comme un miroir, les couleurs, et l'air, je respirais comme si on m'enlevait un poids.
( ce soir aussi )
C'est chez moi.
Ça l'est devenu.

6 commentaires:

  1. Contempler et se dire que c'est beau…
    En attendant le grand tsunami.

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  2. Dans quelle pièce? La chambre évidemment, pas la cuisine... encore que.

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  3. Tout comme toi je me suis lavée de ces nouveaux cieux depuis plusieurs jours. Il y a quelque chose qui bouge et ouvre la perspective de nos esprits en repli dans l'intérieur, calfeutrés de l'hiver. C'est comme retrouver un ami auquel on ne croyait plus. Et on sait que ce sera grand grand grand. Et rose.
    Et ma lavande fait des feuilles vert tendre et les bourgeons se foutent de nos maris.

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  4. Et ce matin encore, le beau.

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  5. Marcus, laisse donc ton côté positif de côté :-)
    Patrick, savoureux, c'est malin ah ah !
    Lôlà, tu te trompes, les bourgeons, ce sont les maris qui s'en occupent :-).
    Mattéo, ben ici, c'est couci-couça.

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  6. Ben tu t'y connais en jardineries toé dis donc !!!

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Un petit mot n'est jamais si petit.

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