20.4.08

L'Olivier


Ainsi, nous acquîmes un Olivier.

Athéna, touchant de sa lance de Déesse une motte de terre, en fît naître l'arbre Éternel.

Sous les rameaux d’argent que le Mistral lutine,
Tout un peuple, à genoux, lentement s’agglutine
Pour cueillir pieusement un ancestral trésor.
Alors, tu jailliras, belle huile de lumière,
Sous l’étau du pressoir et la dent de la pierre,
Ô, sang de l’Olympie, nectar aux reflets d’or !

de Maurice Roux


Et nous nous retrouvâmes, chargés d'Histoire,
Et ainsi préparâmes l'évolution des Temps, ou du temps (puisqu'à l'idée du réchauffement de la Terre, il faut se faire )
Et pleins d'espoir, en ce jour de pluie, la sempiternelle, elle aussi,
Le Soleil, nous attendîmes.

Éternellement, vaillamment, courageusement, vainement avouâmes-nous.
Flûte!

7 commentaires:

  1. Et flute, Claude Allègre avait raison ! Hum… c'est trop tôt pour le dire.
    Effectivement, l'olivier n'est pas très breton. Sur mon "île dorée" comme l'appelle Robinson (ça ne s'invente pas) des paysagistes font venir des oliviers millénaires d'Andalousie pour les replanter au bord des piscines de propriétaires fortunés. C'est dommage je trouve.
    Autrement, il y a bien une danse Cheyenne du soleil, mais il te faut impérativement un sequoia. C'est ballot !

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  2. Claude, celui qui a dit qu'on pouvait bien inventer des machines pour lutter contre le réchauffement climatique, puisque ce sont déjà les machines qui nous réchauffent?
    Bon, est ce que ça marche si le constructeur de ma maison bois s'appelle Séquoia?

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  3. Je ne comprends pas tout, sauf peut être qu'il va te falloir attendre avant de presser ton huile pour la salade.
    Et peut être que les riches Rétais ont envie d'une huile au goût de sel de mer.

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  4. Plus prosaïquement kitem, je crois qu'il en va ici des oliviers comme des 4x4. C'est à celui qui aura le plus gros, le plus cher.
    Vanitas, vanitatis…

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  5. > Tifenn : qui sait, va falloir aussi trouver des plumes, de tadorne, ça pourrait le faire. ?

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  6. Ca peut. Et Ibis Royal, puisqu'on nage en plein chambouleversement.

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  7. Ben oui, tout est bon.
    Planter un arbre "non natif" de la région a aussi une explication, pour moi : cela évoque le pays où je suis née, le souvenir de couleurs , d'odeurs, de parfums qui ont environné mes jeunes années, c'est aussi un hommage, une reconnaissance à cette terre d'ailleurs qui m'a pétrie.
    Poser le regard sur eux,même sans le parfum qu'ils ne peuvent exhaler dans nos contrées encore fraîches, déclenche tout un processus positif de réveil de sensations enfouies et un enrichissement, comme un rappel de ce vécu , peut-être lointain, mais qui est toujours présent et qui me constitue au même tître que ma respiration de l'instant.
    C'est pourquoi je donne leur chance à l'olivier, au figuier, au mimosa... liste pas close.
    J'aime.

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