Pour commencer, la petite phrase:
Contexte, le téléphone sonne...Fils se précipite pour converser avec l'interlocuteur, quel qu'il soit, ce qui compte c'est causer.
Le téléphone sonnait encore, bien que Fils soit rapide...une fois, deux fois, tr...
Il décroche:
_"mais pourquoi tu sonnais encore puisque j'arrive?"
***
On pourrait se dire que c'est facile.
Un mot, puis un autre, pour faire une phrase comme on apprend à marcher.
On a oublié le temps nécessaire à l'acquisition du geste. On oublie les chutes, les bobos...
Qui, quand, où, comment, pourquoi, pourquoi faire?
Telles sont les questions qui me sont remontées à la mémoire...celles que l'on doit se poser avant toute rédaction d'une dissertation en Histoire...
Après me sont revenus les noms.
Ceux qui ont compté.
M Blanc; dans sa classe, un rayonnage avec des livres dont, entre autres, Le Lion de Kessel...
Mme Weï yu Neng, je ne suis plus sûre de l'orthographe...qui nous avait donné une dictée, la première avec elle, et nous avait noté en négatif...ça allait jusqu'à moins 75...j'étais fière d'avoir eu 5. Sur 20 bien sûr.
Je suis à présent contre le système de notation qui tire vers le bas. L'échec ne fait pas avancer, c'est un fait avéré.
En métropole, il y a eu M Belbéoch. Content de ce que j'écrivais. Qui donnait des exemples pour expliquer la grammaire en utilisant des phrases comme: "la nuit, j'écoute pousser mes cheveux".
Et Mme Legrand:
"Il y a une perle dans ce que tu écris, mais il faut que tu la dépouille de sa gangue"...comment oublier des commentaires pareils.
Mme Cubière, avec son accent du Sud ouest et ses gestes vivants, actifs, sa passion pour l'Histoire, à l'origine de mon orientation...
A la Fac, j'aurais préféré me contenter d'écouter. Tout était intéressant. Enfin, presque.
M Bouthillon.
Alors lui, il a la palme. Polyglotte (fallait entendre son message d'accueil sur sa messagerie: français, italien, breton, alors qu'il n'était pas en Bretagne depuis un an!), bleu roi(la couleur de ses lunettes assorties à son costume. Respect pour son savoir, sa pédagogie et sa façon de noter: à chacun (un amphi!) il mettait une petite lettre qui expliquait les points positifs, ce qu'il faudrait améliorer, ses encouragements...
M Le Prohon, pédagogue et passionné aussi
Tant d'autres...
On peut se dire qu'avec eux, ça devrait être facile. En tout cas, ils ont tout fait pour. Merci.
Mais en fait, c'est 'achement difficile!
5 pages, c'est concis...un conte... pour rêver, pour les enfants, pour les adultes?
J'ai plein d'interrogations. Situer à une époque autre que la nôtre me semble logique. Faire du merveilleux aussi.
Mais, je doute. J'affre. C'est un nouveau terme. Le nom affres, devenu verbe, soit l'action de s'arracher les cheveux...
Vous êtes ma cible préférée.
Attention, j'attaque, j'affre à travers vous, affreusement angoissée de vous décevoir. Non. de ME décevoir.
Amen.
Tifenn, je te lis, les mots coulent de source, les phrases s'enchainent naturellement. Confiance, patience, courage, imagination, merveilleux, etc... voici tout ce que je te souhaite.
RépondreSupprimerARREEEEETTE de te poser toutes ces questions, tu affres, sûr, normal, jette toi sur le papier, non, sur le clavier, les doigts vont danser sur les touches, tu vas voir. Je crois que tu réflechis trop, n'essaie pas de faire trop bien, de faire bien. Fais toi même. Ferme les yeux clic clic font les touches du clavier, ça y est, c'est parti, et c'est ça, juste ça qu'il faut écrire, tu as tout au fond de toi, laisse sortir sans réfléchir, juste un peu à l'orthographe ou à une certaine tournure gramaticale, le reste , ca va tout seul.
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