14.10.07
Dire Straits...Pour dire quoi?
Musique et motions pas censurées...
J'étais sur le bord du lit.
Dehors, les drisses claquaient, les mouettes tournaient dans un ciel bleu, pur...
Un été, pas comme un autre. Un été, le 17 ème.
J'étais sur le bord du lit, au dessus de ma tête un autre lit, superposé.
Mes bras étaient bleus, du bleu des hématomes, dus à la dérive..
Fichue dérive...trop haute, quand on est dans l'eau...trop glissante, les mains mouillées...
Fichue dérive, celle de mon coeur amoureux.
J'étais sur le bord d'un lit, je devenais monitrice de voile...et j'en bavais!
Bleus des dessalages mal gérés en Laser
Honte des manoeuvres mal exécutées...
Langueur d'un coeur qui aime...
C'était l'été, celui de l'apprentissage, de l'humilité, de l'amitié (hein, Flore, tu me lis, là?), de l'amour...
Ce matin, musique...
Ce matin, je cherchais un disque...dans mon ordre habituel, j'en ai trouvé un, sans titre...
Et ce matin, j'avais 17 ans...
Musique, maestro!
Tu te souviens? Dire Straits en boucle?
Mark Knopfler était là ce matin...dans notre salon!
Impossible de savoir comment, pourquoi?
Tu te souviens? Cette musique que tu n'aimes pas, mais que d'autres écoutaient...encore et toujours...sans doute !
Je me souviens, et ça me fait rire!
C'est là, dans une boite,
Ça me fait sourire, ce n'est pas moi qui l'ai mise là!
Et Brel, au pied de ce lit de dortoir, dans une petite boite noire...
"Ô mon amour...Mon doux mon tendre mon merveilleux amour...
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour,
Je t'aime encore, tu sais, je t'ai-ai-me..."
Je l'ai écouté cet été là, Jacques...
J'ai pleuré toutes mes larmes, seule
J'ai aimé toutes mes forces, seule
J'avais 17 ans!
Ce disque là, ce morceau là, dont je ne connais même pas le titre, je ne l'ai pas ré entendu depuis...
Ça fait plus de 17 ans...
Ah!
Oui, Toi, ah!
Ce matin, j'étais dans mon lit...
Ce matin le ciel était bleu et la mer pas très loin...
Je n'ai plus 17 ans...plutôt deux fois 17 ans...
Mon coeur amoureux est le même... et Toi aussi...
Je n'ai plus 17 ans mais...!
Ah!!
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Bien sûr, nous eûmes des orages
RépondreSupprimerVingt ans d'amour, c'est l'amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l'eau
Et moi celui de la conquête
{Refrain:}
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m'as gardé de pièges en pièges
Je t'ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
{Refrain}
Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore, tu sais, je t'aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n'est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l'eau
Mais c'est toujours la tendre guerre
{Refrain}
Oh, mon amour...
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
Je t'aime encore tu sais je t'aime.
Paroles de La Chanson Des Vieux Amants de Brel...
Oh, merci, merci, merci...
RépondreSupprimerBelle, indéniablement, ô toi ma fille...
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