21.4.11

Quelques pas...


Impossible de trouver cinq minutes, entre un rayon de soleil et un autre. Et puis c'est bientôt les vacances. On se sent déjà en vacances, avec ce bleu là.
Je voulais raconter la suite de la chasse de l'oiseau, rappelle-toi, quand j'ai tué l'oiseau une première fois. J'avais dû rater mon coup, parce que je n'avais pas encore fêté ça.
Depuis j'ai pris de l'assurance. Malgré les lundis de vacances et les lundis de pneumonie. J'ai appris à faire des bonds, encore plus haut, même si lever ce qui me sert de coussin d'assise, n'est pas toujours chose facile, et même si je n'ose pas regarder dans les miroirs de la salle quelle allure j'ai.
Juste assez pour voir que je suis rouge et trempée. Juste assez pour voir qu'avec les autres filles, on ressemble à un groupe, qui s'amuse de plus en plus. D'ailleurs, les moins motivées ne viennent plus. C'est vrai qu'une heure en moins c'est un acquis de moins et à force, il y a des tas de pas qu'on ne sait pas et on ne peut plus aussi bien rattraper les autres.
Ainsi, je tuais l'oiseau. Un grand, assurément, puisque mes bras battaient l'air et mes jambes sur les pointes, s'avançaient au milieu du cercle, un étang nourrissant.
Et puis, je disais merci. Et puis, les pas qui commencent à se faire joyeux, après que tu as attaché à ta taille, la dépouille de l'échassier. Et tu sais comme la joie est grande de rapporter de quoi manger. Alors, un bond à droite et deux petits pas, un bond à gauche et deux petits pas, et encore, et encore, pendant que tes bras, tes mains, tapent le djembé.
La joie est encore plus épuisante que la chasse crois-moi. On dirait un sprint, une course rapide, où chacun de tes membres bouge, vole, saute, en rythme des percussions déchaînées.


Ensuite, notre prof nous a parlé du carnaval d'Auray. Et demandait qui voulait y participer. Carnaval, déguisement, donc cachée, j'ai dit, oui! Malgré les zotes qui arrivent. Malgré la trouille. On était quatre à s'inscrire.
Alors, on était invitées à répéter au cours d'après, celui des "grandes, celles qui ont plus d'heures dans les jambes que nous, jusqu'à dix ans.
Finalement, les autres de mon groupe ce sont désistées, empêchées par la vie qui court.
Je me suis retrouvée seule lundi dernier,  deux heures et demie de danse africaine. Je suis passée de la bouteille d'eau de 30cl à celle de 50 et j'aurais bien eu besoin d'1l !
Je recommence vendredi soir.
Parce que c'est samedi. Après demain.
J'ai un joli pagne et un foulard. Mais ça, tu ne verras pas...parce que je ne prendrai pas de photo!
Avec les grandes, j'ai appris une nouvelle chorégraphie, sans histoire, juste pour le geste. Des bonds (paniers de basket), des "donne, prend", des petits sauts genre gavotte, et les bras qui s'ouvrent, amples. J'aime bien cette deuxième  choré là, car elle plus rapide et plus envolée. M'enfin, je la rate encore. Quand ça se produit, louper un temps, faut attendre deux ou trois temps pour reprendre le pas dans le bon sens. Pas simple.


En attendant samedi, nous nous baladons, nous faisons des photos, et je dois écrire aussi sur la façon qu'ont les pierres de fleurir.
Demain peut-être?

3 commentaires:

  1. raconte encore la choré j'aime bien, je suis entrain de sautiller de côté et d'ouvrir amplement les bras, le tout en pagne. Pfff chui crevée.
    Tous à Auray !!!

    RépondreSupprimer
  2. Ah oui mais c'est pas des photos qu'il nous faut pour l'oiseau du carnaval... c'est un film ! :-p

    RépondreSupprimer
  3. "J'ai un joli pagne et un foulard. Mais ça, tu ne verras pas...parce que je ne prendrai pas de photo!"

    Mais si, mais si, finalement il y a eu les photos et je dis tant mieux. Reste juste à entendre la musique !

    RépondreSupprimer

Un petit mot n'est jamais si petit.

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.