Le ciel se reflète dans le verre de la table basse. J'y vois du bleu et du blanc.
Le poêle est chaud, il diffuse juste ce qu'il faut.
L'une dort, les deux autres lisent sur le canapé. L'homme, corrige.
Il y a la lumière du soleil sur le mur framboise, cette même lumière d'hiver que nous avions hier au-dessus du chaos rocheux d'Huelgoat.
(ménage de la vierge)
C'est étrange cette envie que j'ai depuis quelques temps de dire et montrer aux enfants les lieux que j'aime. Ils ont grandi, ils aiment voir, admirer, il en faut peu pour qu'ils soient épatés.
Voir et marcher sur d'aussi gros éboulis, à leur taille, a de quoi leur laisser des souvenirs.
Et puis, c'est comme si tu étais là. C'est facile d'imaginer que mes yeux voient et que tu vois derrière eux.
Et puis, c'est comme si tu étais là. C'est facile d'imaginer que mes yeux voient et que tu vois derrière eux.
Eglise Notre Dame de Rumengol (Le Faou)
Les églises bretonnes, riches, baroques quasiment avec tout cet or qui déborde de l'amour des paroissiens pour leur dieu. Y croire ou pas, peu importe, lieu de culte, lieu curieux pour les profanes, qu'on ne sait lire qu'avec un guide ou une connaissance que je n'ai pas. Se sentir bien dans le calme de la nef, oser franchir le choeur pour y photographier la Cène.
Ne pas oser plus, alors que chaque travail du bois est remarquable, quand tu réalises les détails, que tu ressens l'envie que l'artisan avait de faire correctement les choses, pour qu'elles passent le temps, les siècles.
Cygne, le coeur.
Et puis, ce cygne.
A la blancheur translucide qui m'a rappelé une autre transparence. Avec une lumière adéquate, la luminosité de ses plumes blanches, pures, c'est banal un cygne, mais c'est comme un coucher de soleil, c'est un banal beau dont je ne me lasse pas.
Il est donc des jours, des heures, où le repos.
Il est un temps qui s'accorde à l'humeur, doux, bleu, à la lueur douce d'un soleil hivernal, qui sublime la cime des arbres, flamboyants d'automne.
Prendre ces moments comme prendre des forces, pour l'après.
C'est vrai ce cygne il pense, en beauté, de marbre...Glissando sur.
RépondreSupprimerJe suis heureuse que tu es pu reprendre des force. Parfois, je me dis, et si je...tu sais...écrire, de nouveau, là-bas, et puis là-bas aussi, et puis, et puis et puis...Mais il y a cette force, à moins qu'elle vienne justement de l'écriture...
RépondreSupprimerMerci ma Belle d'écrire, ainsi tu maintiens le feu qui sommeil au bout de mes doigts.
La tortue...c'est ça, exactement ça :-)) Et pas n'importe lequel, crois-moi :-)
RépondreSupprimerLéna, je sais que tu es là, pas loin. Nous attendrons le temps qu'il faut, je sais bien que tu reviendras :-)
Cet endroit est extraordinaire, mais les cygnes ne sont pas mes amis.
RépondreSupprimerj'adore le chaos!
RépondreSupprimerje n'arrive pas à t'envoyer un mail mais merci pour ton passage sur mon blog, j'adore chez toi. Et B.Groult, je l'ai rencontrée cet été, c'est vraiment une grande dame.J'ai mis une photo de notre rencontre sur les 1eres page de mon blog si tu veux la voir...bises
Marcus, Pourquoi pas les cygnes?
RépondreSupprimerMaja, j'ai vu, veinarde, veinarde. Pour un mail c'est facile "senourrirdelateteauxpieds@gmail.com"
La 4e photo n'est-elle pas précisément extraite de "senourrirdelatêteauxpieds"?
RépondreSupprimer;-)
Ah ah ah :-))
RépondreSupprimerBil qui dit juste quand il faut !
Mais je ne sais pas qui va être sacrifié dans ce cas....
Tu sais.
RépondreSupprimerSIrocco
Oui. :-) Je crois.
RépondreSupprimerBon alors pour les cygnes, comme je suis taquin, j'en ai cherché un, un jour et on s'est bagarré.
RépondreSupprimerUne grosse baston. Lui à coup de bec et d'ailes, et moi à coup de savates.
Crois-moi si tu veux, mais à chaque fois que je m'approche d'un cygne, il me souffle dessus. Ils ont du se refiler le mot ces c..s-là.
Il semble qu'on soit maudit jusqu'à la Xème génération car Marcussette de Tolosa est pourchassée par les canards.