Tu entends le pas dans l'escalier de bois, tu dors.
J'entre dans la chambre, doucement, délicatement, ton oeil est fermé, tes mains sous ton ventre contre le matelas chaud, tout plein de tes rêves.
Ta bouche est entrouverte, laissant entrer l'air du jour, ta bouche en veille, rose carmin.
Et puis, ma main se pose en doigts sur un dos tout plat
Grand comme ces deux mains là.
Elle monte la colonne, elle compte les marches
Qui s'élèvent à ton cou si doux.
Ton oeil qu'aucun frémissement ne cille,
Ton corps qu'aucun mouvement docile,
Mais ta bouche d'une fossette subtile,
Laisse voir l'émail des perles canines.
Et du fond de toi, comme un ruisseau de colline
Comme la chute des galets sur une plage
Le rire surgit, grand, petit, doux, gentil, clair,
Comme unique actif.
Et comme chaque jour, émerveille.
"Le premier bonheur du jour,
RépondreSupprimerc'est un rayon de soleil
Qui s'enroule sur ta main
et caresse mon épaule..."
Savoir voir, ouvrir, grand, TOUS nos yeux, vivre intensément tout ce que nous offre l'instant qui est...
Mère, plénitude,grande "absorbeuse" qui alluvionne de ses trésors révélés les jeunes vies qui sautillent autour d'elle...
Hmmm.( soupir d'aise)
Une cascade de bonheur, de joie de vivre, qui eclabousse toute la maisonnee.
RépondreSupprimerdis donc tu en as de la chance toi. Ici, C'est les enfants qui nous réveillent bien avant le chant du coq, bien avant que la lune est laissée sa place au soleil...
RépondreSupprimerIls sont si chauds au reveil, on a envie de les manger.
RépondreSupprimerChère Nopilouma, ctet merveille là, c'est la dernière qui confirme l'exception...les autres sont effectivement depuis longtemsp levés!
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