Vent, pluie, force, vie.
Pendant que certains admirent la mer en furie,
Que d'autres se calfeutrent,
La maison de bois affronte les éléments.
C'est la maison mère, le vaisseau amiral,
Elle craque elle vibre, comme la Santa Maria,
Elle respire.
Pendant que certains admirent la mer en furie,
Que d'autres se calfeutrent,
La maison de bois affronte les éléments.
C'est la maison mère, le vaisseau amiral,
Elle craque elle vibre, comme la Santa Maria,
Elle respire.
Vent, pluie, tempête,
Souffle de vie qui fuit.
C'est le marin qui rentre au port, l'homme de la terre qui devient air.
Pendant que certains s'abritent, douillets,
Et que d'autres luttent penchés au vent, la peau liftée, cheveux lissés
Un homme s'en va, quitte le navire, sac à l'épaule, ses affaires pliées, nettes.
Il ne sait pas où il va et personne ne le lui dira.
Il n'a pas envie de partir.
C'est trop tôt.
Il a eu envie de vivre, regagner la terre ferme et son foyer,
Il a essayé, lutté,
Mais pour les marins aventuriers, c'est ainsi, la mer seule décide.
Mais pour les marins aventuriers, c'est ainsi, la mer seule décide.
Va, ami, rejoindre un espace plus serein
Va, ils ne seront pas seuls.
Ainsi, va la vie, il s'en va l'ami.
Pendant que la tempête souffle
Une famille souffre.
Alors ici bas, nos petits soucis, nos petits tracas:
Une tempête dans un verre d'eau.
Bonsoir amie,
RépondreSupprimer"C'est pas l'homme, mais la mer qui prend.." cela me rappelle une chanson.
Beau poème hommage d'actualité,
ici tempète, force déchainée
et les mots sont là pour panser
toujours, pour une façon de nager
sans silence, dans les bras de Vie.
Marci pour lui, ch�re toi.
RépondreSupprimerJ'esp�re que tu enverras vite au marin sur le bateau dont la car�ne se tord,cette petite brise douce, ce z�phyr tendre qui l'aideront aussi � franchir les quelques encablures qui le s�parent encore de son accostage au port.
Prenons bien soin de notre navire et de nos compagnons de bord�e, au cas o� la travers�e serait br�ve, et cr�ons pour nous tous le seul bagage que nous puissions emporter pour ce voyage l� : l'amour que l'on se donne et qu'on re�oit!
à tous les deux, vous valez bien mieux que mes maux, c'est beau ce que vous dites là...
RépondreSupprimerBel hommage rendu aux gens de mer, comme on les appelle.
RépondreSupprimerMagnifique, l'ode au départ du marin.
RépondreSupprimerEt oui, comme tu as raison, nos petits tracas sont bien une tempête dans un verre d'eau, il faudrait savoir relativiser ce que nous oublions de faire trop souvent.