2.7.10

S'évader

Je regarde parfois les reportages à la télé.
Je dis parfois, parce que trop souvent le ton est si consensuel, si peu objectif ou un minimum critique, qu'on n'en apprend rien, j'ai l'impression d'une perte de temps, et qu'on me prends pour une andouille pour rester polie.
Hier soir, c'était les chambres d'hôtes. Une rediffusion. Loin d'être exhaustif encore, ce reportage.
Mais, il y avait aussi ceux qui quittent tout pour recommencer une vie ailleurs.
Je me suis sentie titillée.
Et si?
Et si nous trouvions assez de courage pour quitter la France où tout va pour le mieux n'est-ce pas?
Ou bien est-ce une illusion de croire qu'ailleurs, dans les endroits où il y a tant de potentiel, d'idées, de volonté, une illusion de croire que là-bas au moins, nous serions utile à quelque chose, et que nous pourrions en vivre?
Se dire que tout est possible.
Mais en payer le prix.
Quitter le confort, la famille, le "connu" pour "l'inconnu", l'aventure.
Pour tout vous dire, je nous voyais nous installer dans un pays d'Afrique, un pays sûr, hein, pas fous non plus, nous serions profs tous les deux, nous monterions en parallèle une structure touristique éco-responsable (oooh, le joli mot) je veux dire, un tourisme intelligent, si c'est possible, nos enfants s'adapteraient parce que ce sont encore des enfants, et qu'après ce sera trop tard.
La nuit qui porte conseil est passée par là, le sourire amusé de monsieur aussi, il connaît les idées folles de madame, et préfère croire qu'ici aussi ça peut s'arranger.
J'aurai toujours des idées folles.
Ca sauve parfois, les idées, même folles.
Tant que ça ne reste qu'une idée, ah ah.

18 commentaires:

  1. ça coute rien les idées.
    pis même des fois on en fait des choses...

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  2. Ce qu'on ne fait pas maintenant on ne le fera peut être pas plus plus tard.
    Juste le truc c'est ne rien regretter de cette pleine vie.
    Mais tout cela, tu sais, moi. Sans partir j'aurais mouru tout cru. Et enfin être toute là.

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  3. Eh eh... si tu cherches des pistes, je peux t'aider... (pour les écoles à l'étranger, pas pour la structure touristique!)

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  4. So', 10 idées à la minute. C'est mon quotidien ;) mais.
    Lôlà, j'avoue que j'ai pensé à toi :), le fait est que je suis partie, déjà, j'ai quitté déjà, je sais le prix, mais je suis seule à avoir ces idées là...
    Grand Chef, tu me tentes, tu me tentes...envoie, je lirai, ça m'évadera de toute façon :)

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  5. J'aime assez l'idée de savoir que tu as des idées folles, ah ah ah.

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  6. Et ceci dit le docu sur les ch. d'hôtes était comment ( from the inside) ?

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  7. c'est bien de rêver... cela apporte tant à l'âme. et un voyage instantané.

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  8. Comme disait Gérard (tu ne connais pas)…
    Gérard : Elle est chouette sa maison.
    Marcus : Oui c'est vrai, il a plein d'idées.
    Gérard : Si j'avais du pognon, moi aussi j'en aurais des idées.

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  9. Phil, folles, oui :)
    L: ben, incomplet, mais je suppose que sur le temps imparti ils ne pouvaient pas faire mieux. C'est un peu caricatural aussi. A force, je crois que chaque chambre d'hôtes est différente d'une autre, ça faisait envie, mais ne pas croire qu'on peut en vivre, non. Et c'était en 2OO9 et en 2010 c'est autre chose ...
    Charles, ouais, rêver. C'est bien.
    Marcus, c'est vrai, connais pas de Gérard moi ;)

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  10. s'évader pour rêver, s'évader pour aimer, s'évader pour oublier, s'évader....s'évader....s'évader pour ne pas rester.
    Bise ma Belle.

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  11. Partir, "on" a fait. Plein de fois, à plein d'âges.On a forcément perdu, laissé des choses ou des gens. On doit à chaque fois recommencer, toujours pour ce qui nous paraît un "meilleur". Cela requiert beaucoup beaucoup d'énergie, beaucoup beaucoup beaucoup d'enthousiasme ou de foi, ce qui est presque pareil.
    On s'y frotte, on s'y pique parfois mais on s'y caresse, on s'y assouplit,on s'y réchauffe aussi, on s'y apprend le respect, la découverte, l'autre façon de vivre ou de voir ou de réfléchir, l'étranger devient moins étrange.
    On aime.
    Mais au départ, il est obligatoire d'être deux, avec la même volonté de partir.
    Au bout du compte, pas DU TOUT de regrets, et vive le regard qui s'ouvre!

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  12. Voilà une proposition d'évasion collective
    C'est vrai que pour se faire la belle il vaut mieux avoir des complices. Bon, là il ne s'agit que d'écrire, sans chichis, gaiement, sur un blog participatif from Quebéc, donc convivial à souhaits.
    Mode d'emploi
    1. aller sur lesyeuxdisent.wordpress
    2. Voir le lien que j'ai mis vers lesmillemots.wordpress
    3. Se faire une idée, sourire, rêver
    4. Nouer des draps au dessus de la fenêtre
    5. Envoyer un mail à Lise, comme c'est indiqué sur ledit blogue
    6. Laisser faire. rien ne presse dans cette évasion là, une fois l'affaire entendue, on fera comme on voudra
    Chacun sa poudre d'escampette !

    Bises

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  13. Bleupiloumawenn, on sait, hein :) bises aussi!
    Mamutter, oui faut être deux, c'est clair :)
    Lôlà, c'est marrant, hier je passais un "test" pour savoir si on était compatibles avec la Quebec, ah ah. J'ai vu le blogue, oui, s'évader :)

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  14. Un test de compatible de ??? Pour BZ ?

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  15. ouais... j'ai le même genre de rêve.
    Sauf qu'avec mes gosses étalés entre 25 et 6 ans... c'est un peu duraille.
    Va falloir en laisser sur place et c'est pas sûr que j'sois cap'
    Et pis notre p'tit tout cassé, l'a besoin d'un minimum de soin... et déjà qu'il a du mal à causer notre langue, c'est pas forcément gagné de l'emmener là où on baragouine autrement.
    Bref... pas impossible que j'ai laissé passer le train quand il était encore temps.
    Du coup... ce monde tout pourri, va bien falloir que je participe à le réparer un peu, à ma mesure.
    Faut juste que je trouve l'envie.
    Bref, tout ça pour dire... ne laisse quand même pas passer trop de rêves au-dessus de ta tête !
    bizzzzzzzz

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  16. Lôlà: tu sais que l'entrée de travailleurs au Quebec est "choisie". Faut donc être un atout pour le pays, et ils proposent des tests sur le net, voir ta valeur ajoutée tu vois? J'avoue que je n'aime pas ce procédé, on se demande pourquoi...
    Pakita, c'est vrai, heureusement, je rêve encore et toujours :)

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  17. Je vois tout à fait.
    Quand j'ai décroché mon Master 2 j'ai aussi pensé à ces critères d'immigration : en New Zealand et Canada. En NZ un compte en banque chargé est demandé en prime ! ( une collègue en revenait....)
    Bon euh...t'auras ma visite si vous bougez un jour. Nan mais c'est dingue ça : plus de visites qu'en Bretagne ?

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  18. Ah ba moi aussi ca m'a titillé ce joli billet que voilà, je n'aurai certe pas le culot de donner des idées, mais partir au bout du monde, tout quitter, vivre à la dure, et difficilement, presque sans eau, peu d'éléctricité, RIEN à manger, avec deux petiots, et une école bancale, ça n'a pas été rose, et pourtant on a survécu, et par la suite plutôt bien réussi. Peut être que c'est difficile, mais peut être que ça vaut le coup aussi. Se dire aussi qu'on ne peut jamais revenir à sa vie "d'avant".

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