Jo passerait me prendre, j'avais expliqué l'endroit qui me paraissait le plus simple à lôlà, et voilà, sans même m'en apercevoir, j'étais arrivée sur le Motu.
Lôlà était un guide épatant...aussi curieuse et observatrice que je l'avais pensé, et toujours avec ce petit sourire de celle qui sait l'essentiel.
Après avoir transpiré sur les sentiers sinueux et très pentus de la montagne volcanique, nous avons découvert des coins secrets, où peut-être j'aurais peur de m'aventurer après le coucher du soleil. Quels rites ce sont déroulés ici? le silence, avec juste le bruit de notre respiration, et même l'absence du vent, nous donnent des frissons. Pour un peu, on verrait les statues nous cligner de leurs orbites creuses et on s'enfuirait en criant, nous sommes des filles, il paraît que ça crie une fille.
Enfin, nous avons redescendu la sente, et en suivant le bruit de l'eau, nous avons pu nous baigner, là...oasis fraîche, dans la végétation luxuriante et un peu étouffante.
Lôlà et moi, on adore l'eau et nous n'avons pas boudé notre plaisir.
Et puis, il a fallu reprendre la route, nous avions besoin de discuter tranquille au calme, avant que Jo ne repasse me prendre. Elle me faisait l'honneur d'une brioche, ça tombe bien, les rois étaient passés depuis peu, et nous avons ris comme deux gamines, à finir la brioche et trouver deux fèves. Ici, sur le Motu, tout le monde est roi.
Le temps passe trop vite. On est assise là, à regarder le soleil éclairer le jardin, ça fait longtemps que j'ai roulé mon K-way, mais je sais bien que...
J'ai posé mes valises ches Lôlà, je lui laisse un objet, volontairement, car j'ai appris il n'y a pas bien longtemps, que quand on oublie quelque chose quelque part, c'est qu'on veut y revenir...
Je suis sur le bateau de Jo. Cette dernière photo, pour graver l'image du Motu, île de mon coeur aussi, comme jamais on oublie les endroits où l'on se sent bien...
Merci Lôlà de cette escapade magique....j'y suis encore, aujourd'hui....et chaque fois que je le voudrais ces images me reviendront en mémoire...
c'est marrant...j'ai comme une impréssion de déjà vu...comme si j'avais vécu cet instant...
RépondreSupprimerPourtant, en véritable bretonne, tu devrais être habituée aux légendes, aux mystères ; )
RépondreSupprimerJ'ai laissé aussi des objets quelque part, mais je ne crois pas y revenir, comme quoi parfois même la sagesse populaire fout le camp.
Bises.
Coucou
RépondreSupprimerDe grosses bises à Dana, que je lis aussi mais je commence à peine...pas osé commenter, ça viendra.
Je t'ai vue partir, chère Tifenn, sur le bateau de Jo, en sachant que tu reviendras. Tu avais l'air heureuse. Quant à moi...Moha moha moha...ouh là là !
Encore tant d'aventures pour manger la vie par les deux bouts. Avec brioches, hallucinations et eaux en cascades. Bon génies, soyez avec nous, les filles qui roulent dans les collines et gardent le sable dans leurs cheveux !!
Magnifiques photos que tu as mises là, j'adore !
Nopi...;) alors, tu es déjà venue...
RépondreSupprimerDana. Il ya des objets qu'on peut déclarer perdus parfois, irrecupérables. Triste mais necessaire. Et puis, les legendes, j'aime tellement que j'y crois, ma frayeur serait réelle!
Lôlà, Dana est une roumaine qui parle mieux français que moi..et elle écris des choses tellement belles, qu'à chaque fois, on en sort pas indemme non plus, un peu cvomme avec toi...
Les photos sont celles de mon Motu d'avant..tu l'avais deviné?
Laisser quelque chose ? Signes, présages d'un Revenir ?
RépondreSupprimerQuand on achète du corail au Népal, la tradition est de dire " tu reviendras ". C'est ce qu m'a dit, en s'exclamant même, la collègue-amie népalaise dans l'aéroport, en voyant mes boucles d'oreilles achetées loacalement. Je crois que le fait de le dire, et de se savoir bienvenu, à tout moment dans sa vie, aide à garder le pas moins lourd en franchissant la passerelle. Quand le coeur voudrait rester, quand le coeur reste et bat la chamade mais que les pas avancent, répondant à je ne sais quelle force folle. Alors savoir que l'on reste un peu, qu'on revient toujours un peu, même en esprit, oui, ça aide énormément. Faire la grimace à la réalité, de temps en temps. Et qui sait ce que demain nous ferons et déciderons ? Qui sait ?
Un morceau de corail sur un bijou, peut être le sait...j'aimerais.
Coucou
RépondreSupprimerJ'aime le changement et surtout quand il fait du bien, il faut en profiter !!
J'aime la photo bannière et le nouveau look.
Bravo ! (j'ai un faible pour les colonnes à gauche)
Tu deviens experte en informatik c'est bien, quand je criserai je te demanderai.
ah ah ah !
J'allais dire la même chose, mais Lola a été plus rapide ; )
RépondreSupprimerTu me donnes envie de déménager sur blogspot !
Bises.
tiens, j'aime bien ton nouveau décor, coquine!
RépondreSupprimertrès doux. J'aime, en ces temps un peu ardus !
Bises.
J'adore cette dernière photo. Magique. Je crois que j'aimerais bien écrire une vraie histoire. Oui j'aimerais bien
RépondreSupprimerPensée du samedi, huit jours après....
RépondreSupprimerUn séjour sur le motu, on revient chez soi
(22h30 de jet lag) et...On change de look. C'est l'effet motu !! I'm impressed. hi hi hi.