Au matin, l'herbe encore mouillée, pieds nus, je vais cueillir quelques fruits pour le petit déjeuner.
Nous le prenons baies ouvertes, voire dehors. Avec encore une petite laine.
Souvent, je saisis ma boite à images et je fais un tour de jardin.
Je regarde pousser les fleurs, je compte leurs pétales, j'admire leurs couleurs, elles peuvent varier du jour au lendemain...
Quand c'est dimanche ou mercredi, nous prenons vélos et carriole et nous voguons vers les sables grossiers des grèves de la Ria.
Parfois, c'est marée basse. Une semaine sur deux à vrai dire, le matin.
Nous pique-niquons.
Ce midi, le reste de crabe de la veille, des tomates cerises, quelques abricots, un verre de rosée.
Et puis, nous visitons le parc.
Le parc ostreichole.
Je ne sais pas vraiment si nous en avons le droit, mais il me semble que la mer est à tout le monde, nous gardons les mains dans les poches et nous admirons l'effet graphiques des lignes de sacs, des perches qui délimitent le parc.
Et puis la mer remonte, alors nous aussi.
Les petits à la sieste, les grands au jardin, cherchant un coin d'ombre, là où les arbres sont encore trop jeunes pour être capable de nous couvrir de frais.
Alors, c'est la fête des pères...pour marquer le coup, nous dégustons une pavlva, dont la meringue a cuit pendant la pêche du matin..et nous y mettons les framboises vues dans le jardin avec une ou deux fraises, sauvées des petites mains...
Il y a des moments parfaits ici aussi...
Et je m'en réjouis.